Le club voudrait prendre la gestion intégrale du Chaudron mais les négociations avec la ville de Saint-Etienne n’avancent pas.
Dans un entretien avec nos confrères du Progrès, Roland Romeyer, l’un des dirigeants du club stéphanois, espère une issue positive et tire la sonnette d’alarme.
« Ça n’avance pas, je crois que ce sera très difficile de trouver un accord vu les dernières réunions que nous avons eues. On doit être un des seuls clubs qui n’est pas aidé pas sa municipalité. La nôtre n’a pas conscience de l’apport de l’ASSE au niveau économique et de son rôle social. On n’est pas sur la même longueur d’ondes. Je discute avec beaucoup de présidents de clubs, avec beaucoup de maires aussi quand on se déplace. Par exemple avec Baroin à Troyes, et je vois comment ils travaillent main dans la main » a-t-il expliqué à nos confrères.
Le club a évidemment tout intérêt à mettre la main sur la gestion du stade Geoffroy-Guichard. Les salons du stade ont rapporté un joli pactole à la ville avec l’accueil de séminaires, soirées privées et salons divers.
La vingtaine de loges que compte le stade Geoffroy-Guichard abrite les principaux partenaires de l’ASSE. Petits fours, champagne, circuit vidéo interne : rien n’est trop beau pour recevoir clients et fournisseurs. Quant aux autres partenaires, ils déboursent pour la plupart 4 200 euros HT pour acheter un abonnement annuel en tribune officielle. Lequel leur donne accès, avant et après les matchs, aux différents salons que compte le stade. Ces fameuses loges privatives sont l’endroit où il faut être vu, et là encore c’est la ville qui compte les billets qui rentrent . On comprend pourquoi les dirigeants du club souhaitent récupérer la poule aux œufs d’or.