Près de 2 ans après le début de la pandémie de Covid-19, une nouvelle génération de vaccins se prépare, avec voix nasale. Et une promesse d’offrir l’immunité stérilisante, Le blocage de la transmission du virus au niveau des fosses nasales. Dans notre pays, trois vaccins pourraient permettre de concrétiser cet espoir. Des résultats ont été observés chez les animaux et il reste a tester sur l’humain.
Selon Le monde, la voie d’administration intranasale, pour les infections respiratoires, bénéficie en théorie de plusieurs atouts. Premier avantage, la réponse immunitaire déclenchée par un vaccin administré dans le nez est, c’est logique, localisée dans la muqueuse nasale. Là même, donc, où le virus pénètre dans l’organisme. « On peut donc espérer induire une réponse localisée dans les voies respiratoires et juguler ainsi plus rapidement l’infection », estime Simon Fillatreau, professeur d’immunologie à l’Institut Necker-Enfants malades (Inserm, CNRS, Université de Paris).
Une vingtaine de chercheurs de l’université de Tours et de l’Institut national de recherche pour l’agriculture (Inrae) travaillent ainsi sur le vaccin protéique à instillation nasale. Un cocktail de protéines est encapsulé dans des nanoparticules à base d’amidon et de lipides totalement éliminées par le corps en quelques heures, sans aucun adjuvant supplémentaire. Le Monde explique que parmi ces protéines se trouve la « spike », principale cible des anticorps neutralisants, ces molécules qui préviennent l’infection en bloquant l’entrée du virus dans le corps. D’autres protéines du virus ont été incluses dans le mélange, qui elles ne sont pas soumises à mutation. Une particularité qui laisse espérer une efficacité du vaccin contre la plupart des variants connu.