Le Monde révèle ce matin, que la revue Science a publié une correspondance d’une vingtaine de scientifiques qui appellent à examiner l’hypothèse d’un accident de la laboratoire comme origine de la pandémie de Covid-19. Quelques heures avant, c’était une thèse et deux mémoires de master qui étaient publiés, renforçant cette hypothèse.
Le RaTG13, ancêtre du SARS-CoV-2
Ces travaux notent l’existence d’un virus qui ressemblent au nouveau coronavirus. Des ouvriers l’auraient contracté en Chine en 2013 avec des symptômes qui ressemblent au Covid. Ils travaillaient dans des mines fréquentées par des chauve-souris. Des chercheurs étaient alors prélevés des coronavirus dans cette mine. Ces chercheurs travaillent à l’Institut de Virologie de Wuhan. En 2015, une étude avait été publiée : les auteurs avaient réussi à construire un virus hautement dangereux pour l’homme. De quoi faire interroger les scientifiques
La thèse de l’accident de laboratoire
Dès lors, les scientifiques appellent à collaborer avec « les personnes ayant le pouvoir de lancer une enquête internationale ». D’autant qu’en 2015, une étude avait été publié : les auteurs avaient réussi à construire un virus hautement dangereux pour l’homme. De quoi faire interroger les scientifiques.
Une chercheuse du CNRS, Virginie Courtier s’exprime dans le Monde : « Les chercheurs du WIV disent qu’ils ne disposent plus de l’échantillon biologique correspondant, il n’est donc plus possible de reproduire le travail de séquençage, explique Virginie Courtier. En outre, la communauté scientifique réclame depuis longtemps des chercheurs du WIV qu’ils expliquent comment ils ont obtenu la séquence complète de RaTG13 car les données brutes publiées par le WIV sont insuffisantes pour reconstituer ce génome. »