
Close-up image of basketball ball over floor in the gym. Orange basketball ball on wooden parquet.
Devant leur public, les hommes de Thomas Andrieux ont subi une correction (82-100) qui laisse un goût amer aux 4 000 spectateurs présents.
Dès l’entame du match, les Roannais semblent absents du parquet. Le quintette initial composé de Roos, Leopold, Affo-Mama, Moore et Gomez subit d’entrée la loi des visiteurs (0-6). Malgré un tir primé de Gomez pour débloquer le compteur local, les Savoyards prennent rapidement le large.
La soirée vire au cauchemar face à un JaCori Payne en état de grâce. L’arrière américain inscrit 17 points dans le seul premier quart-temps ! À lui seul, il fait plus de la moitié des points de son équipe (27). Seul un panier de Mbala dans les ultimes secondes permet aux locaux de limiter les dégâts (21-29).
Deuxième quart : la symphonie inachevée
Le deuxième acte ressemble tristement au premier. Pendant que Tanner et Leopold accumulent les échecs (3/18 pour l’un, 2/16 pour l’autre en première mi-temps), Payne continue son festival. Les Savoyards déroulent leur basket sous les yeux d’une défense roannaise aux abonnés absents.
Moore tente bien de sonner la révolte, mais c’est peine perdue. À la pause, l’écart est déjà abyssal (34-56) et les premiers sifflets descendent des tribunes.
L’illusion d’un rebond
Au retour des vestiaires, un léger sursaut d’orgueil anime les Choraliens. Moore et Gauthier montrent l’exemple, bientôt suivis par Cingala-Mata. Mais ce dernier, coupable d’une cinquième faute, doit rapidement quitter ses partenaires.
Les Savoyards, loin de baisser de rythme, continuent à se jouer de la défense locale. Un spectaculaire dunk de Pepin après une traversée de terrain illustre la différence de dynamisme entre les deux formations. Les sifflets redoublent d’intensité (50-73).
Pour couronner le tout, la tension monte d’un cran avec une faute technique infligée à Roos, provoquant la colère du public envers le trio arbitral.
La note finale
Dans une ambiance électrique où chaque décision arbitrale est contestée, le jeu devient haché. Après trois minutes dans cet ultime acte, l’écart frôle les 30 points (59-87).
Les Savoyards s’approchent tranquillement de la barre symbolique des 100 points, qu’ils finiront par atteindre. Un réveil tardif des Roannais leur permet simplement de revenir à 18 longueurs, score final : 82-100.
La revanche de l’ancien maestro
Kenny Grant, qui dirigeait la Chorale il y a peu, a orchestré un retour triomphal sur ses anciennes terres. Son équipe n’a jamais été inquiétée et a livré une partition parfaite.
Seule note positive pour les supporters ligériens : la possible prolongation de contrat de Maxime Roos pour deux saisons supplémentaires. Les Choraliens tenteront de retrouver la bonne tonalité vendredi prochain à Hyères-Toulon.