
Le gorille, présent dans le parc depuis près de deux décennies, laisse un grand vide derrière lui.
Ce mardi 8 avril, les responsables du parc zoologique de Saint-Martin-la-Plaine ont partagé une nouvelle bouleversante sur leurs réseaux sociaux. Kishum, imposant gorille de 35 ans et résident de longue date du parc, s’est éteint subitement. Selon les informations communiquées par l’établissement, un problème cardiaque majeur, un anévrisme, serait à l’origine de ce décès foudroyant, survenu sans signe avant-coureur.
Dans leur message, les équipes du parc ont tenu à rendre hommage à ce pensionnaire exceptionnel qui aura marqué l’histoire du lieu et le cœur des nombreux visiteurs venus l’observer au fil des années.
Un géant arrivé d’Angleterre
Pesant plus de 200 kilos, Kishum figurait parmi les gorilles les plus massifs hébergés dans le parc ligérien. Son histoire avait débuté outre-Manche, où il était né en captivité, avant son transfert vers la France en mai 2005. Il provenait alors du Howletts Wild Animal Park britannique et avait effectué ce voyage en compagnie de Bandi, sa compagne.
Si son nom était peut-être moins connu du grand public que celui de Platon, gorille star du parc décédé en 2008, Kishum était considéré comme son héritier spirituel et avait su s’imposer comme une figure incontournable du zoo au cours de ces vingt dernières années.
L’avenir de Bandi en question
Suite à cette disparition, les soigneurs du parc concentrent particulièrement leur attention sur Bandi, la femelle qui partageait la vie de Kishum. Selon les responsables du zoo, après une période initiale de désorientation et de tristesse manifeste, elle commencerait progressivement à retrouver appétit et repères grâce aux soins attentifs qui lui sont prodigués.
L’établissement zoologique a également indiqué qu’une réflexion était en cours concernant l’avenir de Bandi. « Diverses options sont actuellement à l’étude pour garantir son bien-être et éviter qu’elle ne reste isolée », précise le communiqué de l’espace zoologique.
Cette perte rappelle la fragilité de ces grands primates, même dans les environnements contrôlés, et souligne l’importance des programmes de conservation auxquels participe activement le parc de Saint-Martin-la-Plaine depuis de nombreuses années.
© Photo Facebook du Zoo.