Alcoolisé et violent, il se sert de son véhicule comme arme.
Ça s’est passé en février 2016. Heureusement il n’y a pas eu de morts et c’est un miracle, indique un agent de sécurité. La caméra de vidéosurveillance ne ment pas. L’homme est insultant. On y voit l’accusé fonçant sur les vigiles après les avoir copieusement insultés. Lors de son procès qui vient de se terminer, Alexandre dit : « Je regrette, j’étais alcoolisé et les vigiles m’ont gazé ». Pourtant, dans la vidéo, les vigiles ne sont pas dans la provocation. On y voit l’accusé partir sur le parking, ou on a l’impression qu’il va partir. Mais il revient charger les agents de sécurité de la discothèque.
Le président du tribunal, François Bouriaud, lit le casier de l’accusé « 3 condamnations dont 2 pour agression et la 3eme pour avoir déjà utilisé sa voiture comme une arme ».
Pour le juge, « pour foncer sur des gens avec un véhicule, il faut une certaine violence, c’est à la limite de la tentative d’homicide ».
L’avocate de l’homme accusé répond « Il est conscient de la gravité de ses actes… Il présente ses excuses. Il est père de famille et il est inséré dans la société, il travaille ». Sauf que ce qui est fait est fait. Malgré les excuses, le tribunal condamne Alexandre à 18 mois de prison dont douze avec sursis et une mise à l’épreuve pendant 2 ans. L’un des vigiles témoignant au procès se souvient « 10 ans que je travaille comme agent de sécurité, ça n’avait jamais été aussi loin ».