Alors que l’usine BioRad a annoncé, en février dernier, la fermeture de deux sites : l’un à Roanne, l’autre à Schiltigheim, les salariés du site de Roanne manifestent pour exprimer leur désaccord.
Bio-Rad, l’usine américaine spécialisée en biotechnologies
Bio-Rad appartient à un grand groupe américain qui avait acquis le site de Roanne en 2007. Ce site est spécialisé dans les équipements de diagnostic en immuno-hématologie. Il faisait d’ailleurs partie des premiers à concevoir et mettre en production les tests sérologiques du coronavirus en France.
Le motif de fermeture contesté par les salariés de l’usine Bio-Rad
Ces fermetures menacent 250 emplois, dont 116 sur le site de Roanne. Après leur grève hier, les salariés vont aujourd’hui décider de la suite des événements. D’après nos confrères du Progrès, les dirigeants souhaiteraient délocaliser les activités du site : la recherche et le développement aux États-Unis et la production à Singapour. Il s’agirait donc davantage d’un motif boursier qu’économique.