Les critères pour prétendre au titre
Cinq conditions essentielles encadrent la participation : être de sexe féminin, de nationalité française, âgée de plus de 18 ans, mesurer au moins 1,70 m, et avoir un casier judiciaire vierge. Depuis 2022, des évolutions notables ont permis l’admission de candidates transgenres et la suppression d’anciennes restrictions, telles que l’obligation d’être célibataire ou de ne pas avoir de tatouages.
Toutefois, certains interdits subsistent : les candidates ne doivent pas avoir eu recours à la chirurgie esthétique (sauf réparatrice), ni avoir posé dénudées ou utilisé leur écharpe régionale pour promouvoir des opinions politiques ou religieuses.
Un concours régional repensé
Depuis les années 2010, les comités régionaux ont été progressivement alignés sur les découpages administratifs pour simplifier les représentations. Ainsi, des écharpes historiques comme Miss Flandre ou Miss Lyon ont disparu. Aujourd’hui, 30 candidates représentent les régions de France, bien que certaines zones ultramarines, comme Wallis-et-Futuna ou Saint-Pierre-et-Miquelon, ne participent plus régulièrement.
Pour cette édition, Miss Nouvelle-Calédonie est absente en raison de la crise sociale et politique qui secoue l’archipel. Ce type d’incident reste rare, mais il rappelle que les élections régionales sont soumises à des aléas locaux.
La sélection des demi-finalistes : un processus rigoureux
Avant la soirée télévisée, un jury spécialisé a déjà opéré un premier tri parmi les 30 candidates. Sur la base de plusieurs critères, dont des entretiens individuels et des épreuves de culture générale, 15 demi-finalistes ont été retenues. Cette année, Marine Przadka (Miss Picardie) s’est distinguée avec la meilleure note de 15,5/20.
Durant cette phase, le public et le jury de célébrités n’interviennent pas encore. Les demi-finalistes ont été choisies par un jury interne dirigé par Cindy Fabre (Miss France 2005) et Frédéric Gilbert, directeur du concours, en collaboration avec des partenaires de l’événement.
Une élection en deux temps
Lors de la cérémonie retransmise sur TF1, les 15 demi-finalistes seront annoncées en direct. À partir de là, le public et le jury, présidé cette année par Sylvie Vartan, entrent en scène. Leurs votes (pondérés à 50/50) permettront de désigner les cinq finalistes, puis la gagnante.
L’animation sera assurée par Jean-Pierre Foucault, fidèle à son poste, accompagné de Cindy Fabre et de la présidente du jury.
Une année de règne prestigieuse
La nouvelle Miss France deviendra salariée de la société Miss France et bénéficiera d’un salaire estimé entre 3 000 et 5 000 euros par mois, soit un revenu « digne d’un cadre supérieur », selon Sylvie Tellier. Elle recevra également un appartement de fonction à Paris, dans le XVIIᵉ arrondissement, ainsi que de nombreux cadeaux offerts par les sponsors : une voiture Toyota, des bijoux Mauboussin, des montres Festina, des robes Sima Couture, un voyage, un MacBook Pro, et bien plus.
Son rôle principal sera d’assurer la représentation de l’élégance et des valeurs françaises à travers de multiples engagements, apparitions publiques, et partenariats.
L’élection, un rendez-vous attendu
Chaque année, Miss France suscite l’intérêt de millions de téléspectateurs. L’élection de la 95ᵉ reine de beauté ne devrait pas faire exception, avec un spectacle mêlant glamour, tradition, et ferveur populaire. Qui succédera à Ève Gilles ? Réponse ce samedi soir.