
PLASTIC POLLUTION in the jungle. Dirty plastic bottles and bags on a garbage. Ocean pollution, plastic in water. Pollution and recycle eco concept. Background
Ces volumes ont été temporairement stockés sur l’ancienne friche Duralex, située près du centre-ville, avant d’être pris en charge par l’entreprise Suez, mandatée par Saint-Étienne Métropole.
Une friche transformée en décharge temporaire
Les déchets collectés sur les lieux inondés offrent un triste panorama : électroménagers abîmés, meubles brisés, pneus usagés, bouteilles de gaz et même des éléments amiantés ou des batteries au lithium. Cette accumulation a été le résultat des efforts conjoints des services techniques municipaux, de communes voisines et de nombreux bénévoles. La friche Duralex, aménagée pour jouer un rôle dans la gestion des crues, a temporairement servi de site de stockage.
Tri, valorisation et enfouissement
Depuis une dizaine de jours, Suez s’emploie à évacuer ces déchets. Deux agents et deux engins sont mobilisés sur le terrain, avec déjà 17 bennes remplies et un objectif de finaliser l’opération d’ici le 31 janvier. Parmi les détritus, entre 10 et 20 % pourront être valorisés : l’électroménager sera, par exemple, confié à Envie Loire après traitement dans les centres de Lorette et du Chambon-Feugerolles. Toutefois, une grande partie des déchets, notamment les éléments non recyclables, sera enfouie.
Une facture de 90 000 euros
Le coût total de cette opération de tri et d’évacuation s’élève à 90 000 euros, pris en charge par Saint-Étienne Métropole. Cette démarche fait suite à un appel d’offres spécifique lancé pour gérer cet amas de détritus, auquel cinq entreprises avaient répondu.
Une gestion plus rapide qu’en 2008
Les efforts pour nettoyer la ville après les inondations actuelles rappellent les événements de 2008, où la situation avait pris bien plus de temps à être résolue. À l’époque, l’Armée avait été mobilisée faute de moyens locaux suffisants. Aujourd’hui, l’intervention de Saint-Étienne Métropole et la coordination des différents acteurs permettent une gestion plus rapide et efficace, bien que le spectacle de ces déchets demeure un rappel des dégâts causés par la catastrophe. Avec l’évacuation des derniers déchets, les travaux d’aménagement de la friche Duralex pourront reprendre comme prévu dès février.