Gaël Perdriau, accompagné de Brigitte Masson, adjointe aux sports, a dévoilé un projet de rebranding pour le Vélodrome de Méons, une installation en mauvais état nécessitant urgemment une réhabilitation.
« C’est une grande satisfaction de répondre à la forte demande de l’Espoir cycliste Saint-Étienne Loire pour une piste rénovée et sécurisée, tant pour les compétitions que pour les utilisateurs occasionnels », souligne le communiqué de la mairie. Il est précisé que les travaux débuteront par le mur périphérique et devraient être achevés avant la fin de l’année.
Philippe Besson, président de l’ECSEL, exprime une satisfaction prudente : « Sur le principe, on ne peut que se réjouir, mais nous n’avons pas reçu plus de détails que ceux du communiqué. Les services municipaux semblent également manquer de visibilité. » Il ajoute que ni la nature exacte des travaux, ni leur coût ne sont encore connus. La municipalité promet de fournir plus d’informations une fois les travaux entamés.
Besson espère que les travaux permettront de remettre le vélodrome aux normes du haut niveau selon le cahier des charges de la Fédération française de cyclisme. « Nous attendons de voir ce qui est prévu », résume-t-il.
Une question de justice territoriale
Le maire de La Ricamarie, Cyrille Bonnefoy, se dit également « très content, d’autant plus que la réfection n’était pas prévue durant le mandat actuel ». Cependant, il perçoit cette annonce comme une stratégie de Gaël Perdriau pour affaiblir le projet de vélodrome couvert. Bonnefoy milite depuis longtemps pour un équipement métropolitain à La Ricamarie et a proposé un terrain à La Béraudière pour accueillir ce projet. « Nous avons besoin d’un équipement structurant pour fédérer le mouvement cycliste départemental et de Haute-Loire. C’est aussi une question de justice territoriale, car il n’y a aucun équipement métropolitain dans l’Ondaine », argue-t-il.
Incertitude autour du vélodrome couvert
Pour Cyrille Bonnefoy, l’initiative de Perdriau pourrait semer la confusion entre deux projets métropolitains concurrents. Il craint que la réfection de Méons ne serve de prétexte pour retarder le développement du projet de vélodrome couvert, en faveur de la patinoire.
La mairie, interrogée sur ces accusations, affirme que le nouveau projet de vélodrome répond à une proposition du département de la Loire et de son président, Georges Ziegler, avec un accord de cofinancement impliquant la région Auvergne-Rhône-Alpes et la SEM, bien que le département de la Loire n’ait pas encore donné suite.
Jean-Luc Degraix, vice-président en charge des grands équipements métropolitains, confirme que des discussions sont en cours concernant le vélodrome couvert, mais se limite à mentionner « des échanges de mails ». « Je ne peux pas en dire plus pour l’instant », conclut-il. L’avenir de cet équipement sportif reste donc incertain