Gérard Tardy, le maire de Lorette est poursuivi au pénal par plusieurs associations. En décembre, il a décidé d’autoriser les chasseurs à tirer sur une dizaine de chèvres. Suite à cette affaire, quatre associations ont déposé plainte contre le maire (La SPA, Le Cercle de PAN, La Société Nationale pour la Défense des Animaux et Stéphane).
Le maire de Lorette fait également face à des menaces et insultes. Dans ces conditions, Éliane Verger, la première adjointe a déclaré : « la collectivité est tenue de protéger ses élus contre les violences, menaces, outrages et menaces de mort dont ils pourraient être victimes à l’occasion de leur fonction, et de réparer, le cas échéant, le préjudice qui en a résulté. Les conjoints, enfants et descendants directs des élus municipaux précités bénéficient de la même protection », en rajoutant que « la commune prend en charge les coûts de l’assistance psychologique et de protection du maire, mais aussi le conseil juridique, les frais de procédure, les honoraires d’avocat et autres frais juridiques et les éventuels dommages et intérêts ».
Une protection juridique
Une protection juridique qui entre en compte dans huit plaintes. Quatre avec les associations citées plus haut et quatre déposées par le maire de Lorette pour outrage et menace de mort, pour divagation d’un animal, à l’encontre du propriétaire des chèvres, aujourd’hui identifié, pour organisation d’une manifestation non déclarée le 26 décembre 2021 à Lorette et pour injure publique.