
Le premier mouvement, prévu mardi, rassemble un large front syndical du secteur médico-social et de la santé privée. CFDT, CGT, FO, CNT et SUD unissent leurs forces pour dénoncer la dégradation des conditions de travail et le manque de financement dans les établissements de santé, d’aide à domicile et de protection de l’enfance.
Les organisations pointent du doigt l’économie de guerre et la politique d’austérité budgétaire comme responsables directs du blocage des négociations salariales et du non-versement de la prime Ségur de 183 euros à certains professionnels du secteur.
CFDT, CGT, FO, CNT et SUD en action
Parallèlement, le secteur de l’Éducation nationale organise également une action spécifique le même jour. Une réunion publique débutera à 9h à la Bourse du travail, suivie d’un rassemblement devant l’inspection académique. L’objectif : défendre les droits des Assistants d’Éducation (AED) et des Accompagnants d’Élèves en Situation de Handicap (AESH), avec des revendications portant sur l’obtention d’un véritable statut de fonctionnaire et une hausse immédiate des salaires.
Le cortège principal partira mardi de la Bourse du travail de Saint-Étienne à 10h30 pour rejoindre la place Jean-Jaurès. Une délégation syndicale sera reçue en préfecture à midi. Jeudi 3 avril, c’est l’ensemble de la fonction publique qui entrera en action. CGT, FSU, Solidaires et Unsa appellent à manifester contre ce qu’ils qualifient de « sacrifices » imposés aux services publics sous prétexte d’économie de guerre. Les syndicats dénoncent notamment le recul de l’âge de départ à la retraite à 64 ans, le gel du point d’indice, la persistance des inégalités salariales entre femmes et hommes, et la pénalisation des agents malades. Jeudi à Saint-Étienne, le départ est prévu de la Bourse du travail à 10h30 avec un parcours identique à celui du mardi, jusqu’à la place Jean-Jaurès où des prises de parole sont programmées à midi. À Roanne, un rassemblement aura lieu à 10h30 devant l’hôpital.
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