Le sujet est brûlant. D’un côté, ceux qui souhaitent l’ouverture de cette structure qui permettra une liaison plus simple pour Lyon : une décision positive de la construction de l’A45 serait bénéfique pour l’économie locale. De l’autre, les opposants comme l’association de Sauvegarde des Côteaux du Jarez (SCJ) qui souhaiterait que le projet soit enterré pour des raisons écologiques. Gaël Perdriau, maire de Saint-Etienne, avait rencontré l’équipe gouvernementale afin de faire valider le dossier. Sans succès à l’heure actuelle.
Gaël Perdriau avait aussi, en février dernier, écrit au Premier Ministre, Edouard Philippe. Dans sa lettre, il dénonçait notamment l’attitude du premier adjoint de La Talaudière, Pascal Garrido : « Il a franchi la ligne jaune, en se comportant en élu irresponsable. Pascal Garrido a fait de son opposition à l’A45 un combat personnel et d’arrière-garde, qui ne lui permet plus d’appréhender de manière lucide ce dossier. C’est sans doute la raison pour laquelle il se raccroche désormais à toutes les opportunités y compris les plus extrêmes, voire illégales, qui pourraient ralentir la construction de l’A45. »
Une attente longue pour la municipalité de Saint-Etienne. La décision de construction de l’A45 devrait être connue en septembre 2018. Mais dans le cas où ce projet serait abandonné,quelles seraient les compensations ? Sans doute une amélioration ferroviaire de la ligne Saint-Etienne / Lyon mais aussi la création d’infrastructures routières. On pense, bien sûr, au projet de contournement ouest de Saint-Etienne qui pourrait revenir sur le devant de la scène.