
Un conseil de défense aura lieu ce matin à l’Elysée. Olivier Véran a clairement évoqué la possibilité d’un nouveau reconfinement compte tenu du plateau de l’épidémie et de la crainte quant au nouvel an. Voici les trois réponses auxquelles devra répondre ce conseil.
Pourquoi ?
Dans trois territoires particulièrement, le Grand-Est, la Bourgogne-Franche-Comté et le département des Alpes Maritimes, dont le taux d’incidence dans le département était de 323 pour 100.000, soit plus du double de la moyenne nationale (la Loire a un taux d’incidence de 232 cas/100 000 habitants), la Covid-19 se transmet encore beaucoup.
Dans le Grand-Est, « Du 14 au 20 décembre, 1340 nouveaux patients avec une forme grave de Covid-19 ont été admis dans les établissements de santé de la région, soit 31% de plus que pendant la dernière semaine de novembre. 155 de ces patients ont dû être hospitalisés en réanimation, soit une augmentation de 57% par rapport » à la semaine du 30 novembre au 6 décembre. »
Quand ?
Le Gouvernement attend les chiffres de l’épidémie postérieurs aux fêtes. Le 7 janvier semble être la date butoir. Un éventuel effet Noël ne sera visible qu’à partir de la fin de cette semaine, souligne-t-on au ministère de la Santé, ce qui n’incite pas l’exécutif à décider trop vite de la marche à suivre.
Quoi ?
Deux mesures sont à l’étude : un ou des reconfinement(s) local(aux) (Grand-Est, Bourgogne-France-Comté) ou un durcissement du couvre-feu, notamment pour limiter les brassages de population lors de la soirée au Nouvel-An.
Pour l’instant, aucune prise de paroles n’est prévue pour le Gouvernement.