Communiqué de presse :
Gaël Perdriau demande à Christian Jacob un débat au sein des Républicains sur la proposition de Pierre Larrouturou de taxer à 0,1 % les transactions financières
Comme il s’y était engagé, samedi dernier lors de la manifestation de soutien à Pierre Larrouturou, alors en grève de la faim, pour la mise en place de la taxation à 0,1 %, à l’échelle européenne, des transactions financières, et à laquelle Gaël Perdriau a participé, le maire de Saint-Etienne, président de Saint-Etienne Métropole, vice-président Les Républicains, a adressé un courrier à Christian Jacob, président des Républicains.
Dans cette lettre, Gaël Perdriau demande à Christian Jacob d’inscrire ce sujet de la taxation des transactions financières à l’ordre du jour d’une prochaine réunion de bureau de Les Républicains, dont une se tient demainmercredi 17 novembre au siège, rue de Vaugirard à Paris.
Gaël Perdriau explique : » la crise sanitaire qui frappe l’humanité dans son ensemble nous offre l’occasion de réfléchir à la construction d’une nouvelle société capable de prendre en compte les attentes des citoyens en matière de bien-être social et de développement durable, et portant un regard neuf sur le rôle que doit jouer l’Etat. (…) Il est temps que notre formation héritière du gaullisme social fasse le nécessaire pour entamer une réflexion de fond sur la vision de la société que nous entendons promouvoir. Vous avez entamé ce travail, depuis plusieurs mois, en lançant un vaste chantier destiné à créer une dynamique autour des idées.
Notre famille politique ne peut que vous remercier d’avoir entrepris ce difficile travail dans un contexte si complexe. Cependant, il me semble, je le répète, que nous devons aller plus loin en posant les bases nécessaires à un vrai rééquilibrage des valeurs que nous portons.
(…) Alors qu’il y a encore quelques années, le partage des richesses de l’économie était de 70 % – 30 % en faveur des salaires au détriment des bénéfices, ce rapport s’est inversé (…). Cette situation est devenue socialement inacceptable et rend, au nom d’une rationalité financière mortifère, tout projet politique cohérent impossible. Nous devons agir, à l’image de ce que Nicolas Sarkozy souhaitait faire, à la fin de son quinquennat, en limitant l’influence de la finance dans la société.
Aussi, je souhaite vivement que notre famille politique puisse s’investir pleinement dans le débat lancé par Pierre Larrouturou qui propose d’instituer une taxation de 0,1 % sur tous les mouvements financiers à l’intérieur de l’Union européenne. Le produit de cette taxe, modeste, représenterait 60 milliards et permettrait de financer le développement des politiques en faveur de la recherche & développement, de la santé et du développement durable. Autant de leviers qui concourent à ce que j’ai appelé le bien-être social. »