
Après les mouvements des 5 décembre et 3 avril derniers, les agents de la fonction publique sont de nouveau appelés à se mobiliser. CGT, UNSA, FSU, Solidaires et CFE-CGC ont lancé un mot d’ordre de grève pour ce mardi 13 mai, marquant ainsi une intensification du bras de fer avec le gouvernement.
Des revendications qui persistent
Au cœur des revendications figure la suppression du jour de carence lors des arrêts maladie, mesure particulièrement contestée depuis sa réintroduction. Les syndicats demandent également des garanties concernant le versement de la GIPA (Garantie Individuelle du Pouvoir d’Achat) pour 2025, dispositif compensant l’écart entre l’évolution du traitement indiciaire et l’inflation.
L’intersyndicale pointe aussi la nécessité de créations d’emplois dans de nombreux secteurs en tension et exige une revalorisation significative du point d’indice, gelé pendant plusieurs années avant de connaître des augmentations jugées insuffisantes face à l’inflation.
La précarisation croissante au sein de la fonction publique est également dénoncée, avec une demande de titularisation des agents contractuels. L’égalité salariale et professionnelle entre hommes et femmes complète ce cahier de revendications.
Un cortège de la Bourse du travail à l’Hôtel-de-Ville
Dans la Loire, la mobilisation prendra la forme d’une manifestation au départ de la Bourse du travail à Saint-Étienne. Le cortège s’élancera à 10h30 pour rejoindre l’Hôtel-de-Ville, où une délégation pourrait être reçue. Les syndicats espèrent une mobilisation importante dans un contexte de mécontentement persistant.
Selon les organisateurs, cette action s’inscrit dans un mouvement plus large visant à défendre les services publics. Le taux de participation à ce mouvement et son impact sur les services publics locaux seront scrutés de près, tant par les autorités que par les usagers. Certains services municipaux et préfectoraux pourraient fonctionner en mode dégradé.