L’ancienne Miss France 1968 et ex-mannequin installée dans la Loire répond à nos questions.
Quel est votre rôle tout au long de l’année ?
C’est de représenter le comité national dans toute les régions de France, en métropole mais aussi en Outre-Mer. Je suis aussi présente pour chaque préparation d’élections locales et j’accompagne la Miss Nationale sur le terrain pendant l’année.
Je prépare aussi la finale, qui est une lourde organisation puisqu’il faut trouver les sponsors et le lieu de l’élection de Miss Prestige National. Et tout ça, je le fais bénévolement.
Quelles sont les valeurs de Miss Prestige National ?
Il n’y a pas de valeurs plus importantes que d’autres, Les seules valeurs qu’on demande aux jeunes filles c’est de rester naturel. A taille humaine, ce n’est pas parce qu’on porte une couronne et une écharpe qu’il faut changer sa vie. L’humain doit rester accessible, elles doivent être présentes pour le public. Aujourd’hui nous étions au Cube à Andrézieux-Bouthéon, il a fallu être abordable pour toutes les personnes présentes. Le public a pu prendre des photos et on est aussi très disponible pour nos partenaires.
Comment recrutez-vous les jeunes femmes ?
Je les aborde dans la rue. Il y a de nombreuses jeunes femmes très jolies qui n’osent pas pousser la porte du comité. Souvent elles ont aussi peur de l’échec. Lorsque que je rencontre une très belle jeune fille, je l’aborde, je lui donne ma carte pour la rassurer et je lui laisse le temps de la réflexion. Il y a de très belles jeunes filles dans la Loire !
Quels ont été les arguments pour choisir Saint-Etienne comme ville hôte de l’élection de Miss Prestige National cette année ?
On en parlait depuis longtemps avec Monsieur le Maire de Saint-Etienne, Gaël Perdriau. Je souhaitais réaliser cette belle manifestation à Saint-Etienne en 2018 parce qu’il y a 50 ans, j’ai eu les honneurs de la ville. Et dans le futur je ne sais pas si je serai toujours là pour réaliser cet événement. Je voulais rendre à Saint-Etienne tout ce qu’elle m’a offert il y a déjà un certain nombre d’années. Le Maire a été très attentif et très à l’écoute de ce choix.
Qu’est-ce qui attend la nouvelle Miss Prestige National en 2018 ?
Une année remplie de galas, de voyages. On est là aussi pour donner du temps à nos partenaires pour des défilés de mode, des shootings photos. Mais on ne demande pas à nos Miss de mettre de côté toute leur vie car elles ont leurs études à terminer. Elles font une vingtaine de galas dans l’année où elles sont payées 500 euros par gala. Elles ont beaucoup de cadeaux aussi mais nos miss doivent également penser à l’avenir.
Les miss de toute la France sont aujourd’hui à Saint-Etienne, comment trouvent-elles la ville ?
Elles vont rentrer chez elles avec des étoiles plein les yeux, j’ai souhaité que les jeunes filles soit reçues partout et qu’elles aient de beaux souvenirs. Ce soir on est à l’ASSE, on va visiter le musée des Verts, On leur a fait découvrir les beaux quartiers de Saint-Etienne. On est allé aussi à l’extérieur à Saint-Galmier où elles ont passé une magnifique soirée au Casino Le Lion Blanc et où un repas a été servi en leur honneur, Elles ont eu une magnifique cérémonie à l’hippodrome. Elles vont être reçues en robe longue par le président de la région, Laurent Wauquiez. La STAS nous a reçu aussi. Elles ont eu l’occasion d’utiliser le nouveau tramway. Elles sont très heureuses de passer tous ces beaux moments à Saint-Etienne. J’ai beaucoup de plaisir à préparer tous ces rendez-vous pour elles.
Avez-vous des nouvelles de Geneviève de Fontenay ?
Je n’en ai plus depuis notre scission. J’ai eu des nouvelles en 2016 et elle ne voulait pas que notre miss porte l’écharpe de Miss Prestige National. J’ai répondu, je regrette Geneviève, elle a cette écharpe, elle va garder cette écharpe de miss 2016 à vie. Elle a quitté le monde des miss. Vous savez, à 86 ans, elle a certainement envie maintenant de donner du temps à sa famille.