Maeva Carter était ce jeudi 3 mai 2018 au VIP à Génilac (Loire). La jeune femme DJette a enflammé la foule par son fabuleux mix, pour une soirée très happy. Maeva Carter est aujourd’hui l’une des personnalités les plus influentes du monde de la nuit. Elle mixe partout en Europe, en boîte de nuit et dans les plus gros festivals. L’artiste, originaire de Montpellier, habitant aujourd’hui Amsterdam, propose régulièrement ses sets sur Fun Radio. Nous l’avons rencontrée pour une interview en toute intimité dans sa loge.
Tu viens souvent mixer en Rhône Alpes, le Must, le 1810, le Club… il est donc ici, ton meilleur public ?
La plus grosse partie de mes fans est effectivement en Rhône-Alpes. J’ai une attache particulière ici, car je suis venue mixer à mes débuts chez vous.
Tu viens d’avoir un enfant avec l’un des DJ des Blasterjaxx. Comment arrivez-vous à concilier votre vie de parents et votre vie de DJ Superstar aux 4 coins du monde ?
Il paraît oui… (rire) C’est l’une de mes premières soirées après ma pause de jeune maman, donc on sait pas trop comment on va s’organiser mais quand lui part, je ne prends pas de dates pour mixer et vice-versa. Sinon ma fille vient avec moi et elle reste avec la nounou à l’hôtel.
Pourrait-on imaginer une tournée mondiale avec uniquement toi et ton homme un peu comme Beyonce et Jay z ?
Oui, mais il faudra attendre que la petite grandisse un peu. Mais pourquoi pas !
Tu as mixé aux 4 coins du monde, tu as fait partie du groupe Océan Drive, tu as mixé à l’Accord Arena, tu as été la petite protégée de Madonna, tu as été nommée aux NRJ DJ Awards, tu es devenue la DJ résidente de Party Fun sur Fun Radio. Au final,c’est quoi ton plus beau souvenir ?
En 10 ans de carrière, vous ne l’avez pas cité mais c’est Kaboul, en Afghanistan, où je suis partie pour l’humanitaire. J’ai mixé pour les militaires sur place, pour redonner le moral aux soldats. On a passé du temps sur place pour rendre visite aux enfants dans les hôpitaux. C’était pour moi la plus belle expérience de ma vie.
Maintenant que tu as dépassé les 10 ans de carrière, est–ce que tu n’as pas envie de dénicher et de produire de jeunes talents ?
J’essaie de le faire. Mais je me rends compte qu’aujourd’hui c’est vraiment dur de trouver des personnes passionnées. Il y plein de jeunes qui se lancent, mais le souci c’est que beaucoup y vont parce que, la mode actuellement, ce n’est plus d’être footballeur mais c’est d’être DJ. Il faut d’abord être passionné par la musique.
Si un jour ta fille te dit vouloir faire DJette, est-ce que tu l’encouragerais ?
Ça me ferait super plaisir, bien au contraire. D’ailleurs je la pousserais et l’aiderais dans cette voie,s’il le faut. Même si ce n’est pas facile comme métier, elle va le réaliser par elle-même puisqu’elle va nous suivre sur nos déplacements. Son père et moi étant dans l’industrie de la musique, je pense qu’elle va se rendre compte que c’est énormément de boulot, que c’est énormément de sacrifices. Elle va vite se rendre compte des choses.
En 10 ans de carrière tu as sorti très peu de singles. Est-ce qu’on peut imaginer la sortie d’un album ?
Oui j’adorerai. Mais avant j’avais énormément de dates dans les clubs et festivals, Entre les tournées c’était assez compliqué. Pour produire des sons cela demande beaucoup de temps. Et aujourd’hui, avec un enfant,c’est encore plus compliqué. J’y travaille, mais la musique,ça va tellement vite, que, quand je travaille sur un projet, le temps que je le finisse, le style musical change. Donc, du coup, il faut revoir toutes les productions par rapport à la mode musicale. C’est énormément de travail. Avec internet et les radios, ce n’est pas toujours simple de trouver des choses originales à sortir à temps.
Découvrez la vidéo de la soirée avec Maeva Carter au VIP à Genilac (42) :