Les premiers résultats des tests antidopage menés aux Jeux olympiques de Paris ont été communiqués par l’ITA, l’organisme en charge du programme antidopage pendant l’événement. Près de 39 % des participants ont été testés, et cinq cas de dopage ont été détectés, parmi lesquels figurent un judoka iranien et une boxeuse nigériane.
Au total, 6 130 échantillons d’urine, de sang et de sang séché ont été prélevés lors de 4 770 contrôles effectués sur 4 150 athlètes. L’ITA a précisé dans son communiqué qu’il s’agit de “la plus grande proportion d’athlètes jamais testés”. Ces contrôles se sont déroulés entre l’ouverture du village olympique à la mi-juillet et la cérémonie de clôture le 11 août.
L’ITA a privilégié des contrôles ciblés, avec environ deux tiers réalisés pendant les compétitions et le reste en dehors. Les athlètes des États-Unis, de France, de Chine, d’Australie et de Grande-Bretagne ont été parmi les plus testés.
Contrôles avant les Jeux : 90 % des athlètes testés
Avant même le début des JO, environ 90 % des 10 000 participants avaient déjà été testés au moins une fois, dans le cadre d’un programme de contrôles pré-JO. Durant cette période, une quarantaine de violations des règles antidopage ont été enregistrées. À titre de comparaison, six cas de dopage avaient été détectés lors des Jeux de Tokyo en 2021.
Créée en 2018 et partiellement financée par le Comité international olympique (CIO), l’ITA est responsable de la planification, de l’organisation et de la gestion des résultats des contrôles antidopage depuis les Jeux de Tokyo. Elle supervise également le programme antidopage d’autres événements sportifs, tels que le Tour de France.