
Ce lundi 8 mars, c’est la journée internationale de lutte pour les droits des femmes. Les députés La République en marche (LRM) ont demandé une proposition de loi visant à « accélérer l’égalité économique et professionnelle » entre les femmes et les hommes.
6%. C’est le chiffre qui revient, pour mesurer l’écart moyen de rémunération entre les hommes et les femmes, symbole ultime pour mesurer les inégalités salariales entre les deux sexes. Un chiffre régulièrement dénoncé par les associations dans la Loire et ailleurs. Si ce pourcentage ne s’accélére pas, il faudrait attendre 169 ans pour atteindre l’égalité.
« L’argent des femmes a souvent été considéré comme un revenu d’appoint, parfois un argent de poche » explique Marie-Pierre Rixaine au journal Le Monde.
Pour rappel du 13 juillet 1965
Dans le journal on peut également lire : « Une proposition de loi prévoit « l’obligation » de verser le salaire ou les prestations sociales sur un compte bancaire « dont le salarié est le détenteur ou le codétenteur ». Ce n’est que le 13 juillet 1965 que le Parlement a voté une loi autorisant les femmes à ouvrir un compte en banque à leur nom et à travailler sans le consentement de leur mari, rappelle la députée. Mais aujourd’hui encore, sur autorisation écrite, les revenus peuvent être versés sur le compte d’un tiers.
Le texte s’adresse aussi aux 85 % de femmes à la tête de familles monoparentales, pour qui la charge parentale est « décuplée », en permettant l’accès à des dispositifs de formation et en réservant des places en crèche pour ces familles bénéficiaires de l’allocation de soutien familial.