
Le thème retenu pour cette édition est « Ressource(s), présager demain », mettant en lumière l’exploitation des ressources sur notre terre industrielle. Marc Chassaubéné, vice-président chargé du design, du numérique et de la culture à la Métropole de Saint-Étienne et président de la Cité du design, a exprimé son souhait de renouer avec le public. « Cette Biennale doit réparer un lien avec les habitants du territoire, avec le grand public, avec les familles », a-t-il déclaré, reconnaissant qu’un fossé s’est creusé dans l’histoire de la Cité du design et de la Biennale.
Lors de la précédente édition en 2022, l’objectif était de vendre 75.000 tickets, un chiffre qui a été atteint. Pour 2025, Chassaubéné a précisé que l’objectif est d’attirer entre 50.000 et 70.000 visiteurs, ce qui témoignerait d’un événement ambitieux et populaire. « Notre souhait, c’est que les gens viennent plusieurs fois sur ces six semaines », a-t-il ajouté.
Une édition plus courte et plus concrète
Contrairement à l’édition de 2022 qui avait duré près de quatre mois, la 13e Biennale sera plus concise, s’étalant sur six semaines. « Nous pensons que c’est le bon format. C’est le contenu et les propositions qui, selon nous, permettront le succès », a souligné Chassaubéné. Le programme de cette Biennale « doit revenir à une dimension plus concrète », visant à aborder des thèmes quotidiens et à montrer comment les designers peuvent aider à imaginer le monde de demain.
Le premier week-end de la Biennale, les 24 et 25 mai, sera marqué par une fête foraine « loufoque » et un parcours de feu, visant à attirer un large public.
Des préoccupations soulevées par les étudiants
La présentation de cette 13e édition a été initialement prévue quelques jours plus tôt, mais a été reportée en raison d’une mobilisation d’étudiants de la Cité du design, qui protestaient contre la suppression de huit postes. À la fin de la présentation, des étudiants ont interpellé Marc Chassaubéné, lui reprochant un manque de communication. « Je vous ai proposé dix fois des rendez-vous, vous n’en avez accepté aucun », a déclaré une étudiante. L’élu a promis de proposer un nouveau rendez-vous aux étudiants, mais la tension entre les organisateurs et les étudiants souligne les défis auxquels la Biennale devra faire face.