Les femmes. Leurs droits. Leurs non-droits. Les inégalités salariales. La charge mentale. Les différences avec les hommes… Tout un combat que la société se contente de résumer en une journée, le 8 mars.
Les collectifs féministes appellent à une « déferlante pour l’égalité » et contre les violences sexistes, aujourd’hui. A Saint-Etienne, la mobilisation est attendue à 10h sur la place du Peuple.
5 ans de Macron = 5 ans perdus
Dans cette « grève féministe », les revendications sont teintées de critiques envers la politique du gouvernement sortant: aux yeux des militantes, le quinquennat Macron représente « cinq ans de perdus » dans la lutte contre les inégalités de genre. « Nous sommes parfaitement conscients qu’il reste beaucoup à faire » sur le sujet de l’égalité entre les femmes et les hommes, a convenu à la veille des manifestations le Premier ministre Jean Castex.
A partir de 15h40 : les femmes travaillent gratuitement
Pour illustrer symboliquement les inégalités persistantes, les collectifs féministes appellent les femmes à débrayer à 15h40, heure à partir de laquelle elles « travaillent gratuitement » chaque jour.