
Les tests PCR et antigénique de confort ne sont plus pris en charge par l’assurance maladie depuis le 15 octobre. De ce fait, les personnes qui veulent se faire dépister du Covid-19 sont de moins en moins nombreuses. « On nous dit qu’ils ne sortiront pas (en parlant des personnes qui souhaite un test pour le pass-sanitaire) » explique un pharmacien contacté par 42info.
Le test est cependant toujours gratuit pour les personnes vaccinées, les mineurs, les personnes cas contact ou symptomatique avec une ordonnance. Mais ce sont bien les tests de « confort » pour sortir en public qui est payant. « Et chez les Français ça ne passe pas bien » annonce un préparateur en pharmacie. « Ce qui ont les moyens continue de se faire tester, mais on a vu le taux de fréquentation chez nous baisser de 75% pour ce test de confort, il est vrai de 25 euros c’est cher ».
Selon le virologue Vincent Maréchal interrogé par LCI, la fin de la gratuité ne devrait pas perturber le suivi épidémiologique. « Le non-remboursement des tests va probablement faire un peu reculer la mesure du nombre de cas en France. En d’autres termes, le taux d’incidence qui nous sert de référence, tel qu’on le mesure et qui nous permet d’observer les reprises épidémiques, risque de baisser. Cela ne veut pas dire que l’indicateur va s’effondrer, il ne va pas perdre de sa valeur, mais il risque d’être un petit peu moins consolidé que ce qu’on imagine. Cependant, on a eu des périodes par le passé durant lesquelles les tests individuels ont été perturbés et cela ne nous a pas empêchés de surveiller l’épidémie, malgré tout. Souvenez-vous, à Noël l’année dernière, tout le monde est allé se faire dépister. Cette affluence a forcément eu un impact sur le taux d’incidence.