L’UMIH (Union des Métiers et des Industries de l’Hôtellerie) a appelé à des rassemblements partir du vendredi 2 octobre à 11 h 45, en faisant cette injonction au gouvernement : « Laissez-nous travailler ! ». Face à la menace de nouvelles fermetures généralisées des bars et restaurants dans la Loire.
L’Umih monte le ton. Et ouvre un deuxième front, dans la rue cette fois. Les négociations fermes, mais courtoises avec le Gouvernement ne suffisent plus à leurs yeux. L’Union appelle cette fois à une mobilisation de grande ampleur et à battre le terrain médiatique.
Le chef étoilé, Philippe Etchebest avait communiqué sur les dans les médias. Il en attribue la paternité à l’Umih et compte la soutenir activement. Le chef très médiatique (Top Chef, Cauchemar en cuisine) appelle sortir pacifiquement chaque vendredi à 11h45. Un rendez-vous pour les patrons de bars, les restaurateurs et les clients. Et à faire du bruit pendant une minute, pour « ne pas mourir en silence », déclame-t-il. «On nous enfonce encore plus pour nous noyer» explique-t-il à l’AFP.
Nouvel argumentaire contre les fermetures dans la Loire
Sous le slogan « Laissez-nous travailler », l’Umih entre désormais en guerre ouverte contre les nouvelles fermetures administratives. Celles déjà en vigueur depuis quelques jours dans 12 grandes métropoles, dont Saint-Étienne. Les bars doivent fermer à 22h dans les 53 communes de Saint-Étienne Métropole, mais également à Roanne, Riorges, Le Coteau et Mably. Décision de la Préfecture de la Loire.
L’État sommé de s’expliquer sur l’efficacité contestée de ces fermetures à Saint-Etienne
Un discours qui trouve un certain écho dans l’opinion publique aujourd’hui. Opinion très hétérogène, pour trancher dans ce débat qui devient inflammable, l’Etat devra fournir, plus qu’il ne l’a fait jusqu’à maintenant.
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