
Ce samedi 18 janvier, à partir de 11 heures, des militants prévoient une action de sensibilisation devant le magasin Jardiland à Saint-Priest-en-Jarez. L’objectif : alerter les clients et les salariés sur les souffrances infligées par ces dispositifs et demander leur retrait des rayons.
Une pratique dénoncée comme barbare
Les pièges à colle, destinés principalement à attraper des rongeurs, causent des agonies prolongées. Les animaux englués sur ces plaques tentent souvent de se libérer en se mutilant, se brisant les os ou en rongeant leurs propres membres. Leurs yeux et muqueuses peuvent être piégés dans la colle, entraînant une mort lente par étouffement.
« Une situation terrible pour les rongeurs, mais aussi pour de nombreux autres animaux », explique Audrey Dubois, porte-parole de PAZ. « Ces pièges ne sont pas sélectifs : des oiseaux, des petits mammifères et même des espèces protégées comme les hérissons et les rouges-gorges se retrouvent victimes de ces dispositifs. »
Une pétition qui mobilise
Marie, une militante animaliste, a lancé une pétition en septembre dernier pour demander au Jardiland local de cesser la vente des pièges à colle. En moins de six mois, elle a recueilli plus de 17 300 signatures. « En tombant sur un de ces pièges, j’ai été révoltée. C’est de la torture pure et simple », confie-t-elle. Bien que déjà végétalienne et sensible à la cause animale, cette expérience l’a poussée à s’impliquer davantage.
Une mobilisation nationale
L’action de PAZ ce samedi s’inscrit dans une campagne nationale. Devant Jardiland, les militants prévoient de distribuer des tracts, d’utiliser un mégaphone et de montrer des photos d’animaux capturés dans ces pièges pour sensibiliser le public.
« Nous demandons à Jardiland de suivre l’exemple de Truffaut et Botanic, qui ont déjà retiré ces produits de leurs rayons », insiste Marie. À ce jour, plusieurs enseignes de bricolage, de supermarchés et de plateformes en ligne, comme Amazon et CDiscount, continuent de commercialiser ces pièges controversés.
Un happening pour la cause animale
Ce samedi 18 janvier, à La Terrasse (42270 Saint-Priest-en-Jarez), les militants espèrent faire bouger les lignes. « Ces pratiques n’ont plus leur place dans notre société. Il est temps d’agir pour mettre fin à cette cruauté », conclut Audrey Dubois. Leur engagement vise à ouvrir un dialogue sur la souffrance animale et inciter les entreprises à adopter des alternatives respectueuses de la faune.