Ole Selnaes, le milieu de terrain de l’ASSE, s’est imposé comme un véritable patron au sein du club stéphanois cette saison.
Pourtant, celui qui rayonne dans l’entrejeu n’aurait jamais imaginé devenir un jour un joueur de l’ASSE. Dans les colonnes de Maillot Vert, il revient sur les coulisses de son arrivée.
Ou comment un jeune joueur, encore dévolu aux tâches ingrates à Rosenborg, a rapidement tapé dans l’oeil de l’ASSE qui a voulu le signer rapidement. « Quand je joue à Geoffroy-Guichard avec Rosenborg, en 2015, je ne me doute pas que je serai bientôt un joueur de l’équipe adverse. A cette époque, comme tous les jeunes joueurs, je dois ramener les malles jusqu’au bus après le match. C’était la tradition. C’est alors que le président Caïazzo s’approche et me félicite pour ma prestation. Je le remercie mais je me doute pas qu’il y a vraiment un intérêt de la part du club. Ce n’est qu’en janvier, trois mois après le match à Saint-Etienne, que mon agent me dit que l’ASSE me veut. Je n’ai pas hésité. Venir à l’ASSE représentait un grand bond dans ma carrière ».
Et Ole Selnaes ne manque pas de saluer l’importance d’un joueur décisif dans son intégration à Saint-Etienne : Alexander Soderlund, arrivé comme lui de Rosenborg et qui lui a beaucoup facilité les choses. « Avec Alex, on s’est rapidement bien entendu quand on évoluait tous les deux à Rosenborg. Et, ici, il me fut d’une grande aide. C’est quelqu’un d’intelligent, de calme et de posé. Je pense que j’avais besoin d’un coéquipier comme lui à mon arrivée à Saint-Étienne car je n’étais jamais allé ailleurs qu’en Norvège. Même si rentrer à Trondheim était nécessaire pour lui et sa famille, il regarde toujours les matches de l’ASSE. Parfois, après les rencontres, il m’envoie un message. Grâce à notre expérience commune en France, il est devenu un de mes plus proches amis. C’est quelqu’un de très bien. Je lui souhaite le meilleur. »