
En ce samedi de départ en vacances, le « rush » semble inévitable sur les routes, où plus de 200 kilomètres de bouchons ont été recensés à la mi-journée en Île-de-France, mais aussi dans les gares. Ce week-end, « 750 000 voyageurs sont attendus », a indiqué mercredi Christophe Fanichet, PDG de SNCF Voyageurs. Comment, dans ces conditions, assurer la « sécurité sanitaire » des passagers ?
Invité de BFMTV ce samedi matin, Alain Krakovitch, directeur général de Voyages SNCF, semble confiant.
Des clusters difficiles à détecter
Des propos que l’épidémiologiste et biostaticienne Catherine Hill, anciennement ratachée à l’institut Gustave-Roussy de Villejuif, a tenu à nuancer. « On n’en sait rien du tout », corrige-t-elle. « Cette histoire de cluster a été une opération d’enfumage assez colossale. Un cluster, c’est trois cas en moins de 7 jours qui ont un lien entre eux. Comment faire le lien entre deux personnes qui se seraient retrouvées l’une à côté de l’autre dans un TGV? »
Contrairement au début de la pandémie, la règle d’un siège sur deux occupé n’est plus valable. Pourquoi la SNCF ne l’a-t-elle pas maintenue? À cela, Alain Krakovitch a répondu simplement appliquer les consignes du gouvernement.
Le directeur général de Voyages SNCF a tenu à rappeler que d’autres mesures spéciales avaient été mise en place pour limiter les risques, notamment l’affichage des trains 30 à 40 minutes avant le départ – au lieu de 20 ien temps normal -, pour éviter les attroupements devant les panneaux d’affichage et fluidifier la montée dans les trains.