Centre Deux va souffler un air de renouveau avec un Primark aussi grand que celui de Lyon. Pour cette arrivée tant attendue, le centre commercial de la rue des Docteurs Charcot à Saint-Étienne va dépenser plusieurs millions d’investissement pour tout refaire à neuf.
Une aide financière apportée aussi par la Ville. Gaël Perdriau a déclaré à la presse : « L’ouverture de Primark va se révéler bénéfique pour l’économie locale, pour la vitalité du commerce stéphanois ainsi que du point de vue de la création de nouveaux emplois ». Une économie qui va redémarrer dans le quartier. Pour Anaïs qui tient une boulangerie « C’est important cette nouvelle, je vais prendre une salariée en plus, car je sais que l’afflux de clients va arriver, des nouveaux clients du Giers et de la Plaine ».
Pour Sandra, qui tient une boutique de Centre Deux : « Le chiffre d’affaires va augmenter, c’est évident. J’ai du monde déjà qui m’appelle pour me dire qu’ils vont venir faire leurs achats à Centre Deux et pas que dans le centre commercial, mais dans le quartier aussi ». Elle rajoute, « Malgré ce que certains peuvent penser, ce centre commercial est très classe, avec des boutiques qui n’ont rien à envier à des galeries lyonnaises ou parisiennes, on s’y sent bien ici ».
Richard, lui, craint la foule les week-ends à l’arrêt de tram : « Mais bon, le monde c’est bon pour le commerce, je suis de la Plaine, et c’est vrai que ça va faire du bien à Saint-Étienne. J’ai compris que de nouvelles boutiques et des jolis restaurants souhaitent s’installer à Centre Deux, ça va vraiment changer de ce qu’on voit aujourd’hui ». Mathilde est avocate en centre-ville de Saint-Étienne. « J’avais l’habitude de venir faire mes courses à Auchan, mais avec l’arrivée de Primark, je vais y passer mes journées » s’amuse-t-elle avec un large sourire.
Les clients et les habitants de la Loire attendent avec impatience cette arrivée. La direction de Centre Deux n’a pas intérêt à se tromper dans ses choix et doit s’appuyer sur des animations toute l’année pour refaire vivre cette institution construite dans les années 70 à la place de la prison de Saint-Étienne.