
Elle a demandé à la majorité municipale de renoncer à la majoration dont elle bénéficie et de dégager une enveloppe de 3 000 euros par an pour chaque groupe d’opposition. Une proposition rejetée par l’exécutif local.
Dans un contexte de restrictions budgétaires et de rationalisation des dépenses publiques, l’opposante a mis en avant l’importance de l’exemplarité des élus. La majoration des indemnités en vigueur repose sur le statut de chef-lieu de canton de Saint-Chamond et sur l’attribution de la dotation de solidarité urbaine (DSU), permettant une enveloppe plus substantielle pour indemniser les élus municipaux.
Selon les estimations d’Isabelle Surply, la suppression de ces majorations permettrait d’économiser près de 24 000 euros annuels. Toutefois, d’autres calculs avancent une réduction budgétaire bien plus significative, de l’ordre de 103 000 euros par an, ramenant l’enveloppe globale de 327 334 euros à 223 448 euros.
Face à cette proposition, la majorité a défendu le maintien des indemnités en l’état. Ces montants constituent, selon elle, une compensation salariale pour les élus exerçant une activité professionnelle en parallèle de leur mandat. Ils couvriraient notamment le temps investi et les frais engagés dans les activités municipales, sans représenter un enrichissement personnel.
Cette tentative de réallocation budgétaire n’a donc pas trouvé d’écho favorable au sein du conseil municipal, laissant inchangée la répartition des indemnités pour l’année à venir.