Tout commence avec un homme qui promène son chien à Saint-Chamond. L’homme a 39 ans. Il a le crâne rasé et se balade avec son pitbull. Une patrouille de police est dans le quartier et remarque que le pitbull n’est pas muselé. Alors que la police s’apprête à le contrôler, l’homme panique et s’enfuit chez lui.
Depuis son balcon du 4eme étage, il s’en prend aux policiers. Insultes, menaces de mort et outrages, l’homme s’énerve contre la patrouille de police. « J’ai une mitraillette, je vais aller en Syrie », leur annonce-t-il. Des renforts de police arrivent sur les lieux et enfoncent la porte de l’appartement du fauteur de trouble. Mais, entre-temps, l’homme s’est enfui. Il sera interpellé plus tard dans la soirée avec un brise-glace à la main.
Mercredi, son procès a eu lieu et le prévenu s’explique face au juge. « J’ai pété les plombs par rapport à mon chien. Je vis seul. Quand je suis triste, il est là et j’étais prêt à tout pour le garder ». Le juge lui explique calmement qu’on lui a déjà demandé à plusieurs reprises de museler son chien. L’homme répond : « Oui mais quand je fais du footing, la muselière l’empêche de respirer ». Viennent ensuite les propos délirants du prévenu sur le fait qu’il a déclaré vouloir aller en Syrie. « Ça pose quand même des questions sur votre santé mentale » annonce le magistrat. L’homme explique que ce ne sont que des paroles. Rien de plus. Puis l’homme étonne et fait peur lorsqu’il explique que « des terroristes ne sont pas vraiment des terroristes ». Ils parlent de gens jaloux et tient un discours peu compréhensible.
L’homme a déjà été condamné huit fois. Il sera condamné à douze mois de prison dont six avec sursis. Lors du procès, il racontera gagner 200 000 euros par jour grâce à son activité de trader. Le juge lui répondra « Et vous vivez à Saint-Chamond avec ca ?, il faut rester simple ».