Les organisateurs ont eu tout juste le temps de souffler que l’heure du bilan est déjà au rendez-vous. 2018 a permis au festival musical Stéphanois de s’émanciper en proposant une nouvelle formule avec une grande scène en plein air au Parc-Musée Couriot.
C’est la première fois que Saint-Etienne accueille un tel festival sur ce lieu proche du centre-ville avec des artistes pour tous les âges. Mais malgré un public conquis, le bilan n’est pas si positif. Le festival a accueilli 21 000 personnes sur 5 jours. C’est peu, surtout pour un événement d’une telle ampleur. 6000 spectateurs pour Shaka Ponk et le double pour BigFlo est Oli (chiffres vu dans le Progrès). Mais ne soyons pas trop négatifs avec Paroles et Musiques. C’est une première cette année dans cette configuration. Il faut du temps. Quelques possibles explications : Les dates du festival sont très proches des vacances d’été et parfois il faut choisir entre des billets de concerts, parfois chers pour une famille, et le budget des vacances d’été. Ensuite, même s’il y a eu une communication de masse, le visuel n’était peut-être pas assez accrocheur. Un logo doit se lire facilement, en voiture, ou alors qu’on est au téléphone ou en train de discuter à plusieurs. Il n’était pas facilement visible avec son PARO LES & MUSI QUES en carré. L’agence Trenta pourrait-elle effectivement revoir cela l’année prochaine ?
Mais question organisation, c’est 20/20. Des artistes de talent en devenir ou stars qui ont mis le feu à la foule. Les spectateurs ont pu apprécier les concerts de nuit comme de jour dans un cadre bucolique. Les foodtrucks ont été sélectionnés avec beaucoup de goût. Mention spéciale pour pateatartiner.fr et ses crêpes choco-cacahuette. La sécurité n’a pas démérité. Les entrées et les sorties se sont dérouléesde façon calme et bon enfant. Les 21 000 personnes qui ont assisté au festival Paroles et Musique cru 2018 ont été vraiment comblées par le staff de la programmation et les organisateurs. Rendez-vous donc l’année prochaine pour une deuxième partie de plaisir, avec,on l’espère, plus de monde
L’aftermovie du festival :