
Depuis deux semaines, l’absence d’une enseignante à l’école primaire des Marronniers de Saint-Maurice-en-Gourgois exaspère de nombreux parents d’élèves. En cause, un remplacement qui tarde à être mis en place, laissant une trentaine d’écoliers de CM2 sans enseignant attitré. Si l’Académie assure qu’un suppléant arrivera dès ce lundi 20 janvier, les parents, lassés par la situation, expriment leur ras-le-bol.
Une mobilisation des parents
« C’est une situation inadmissible pour une année scolaire aussi cruciale », déplore Laurent Robert, représentant des parents d’élèves. Face à cette absence prolongée, les élèves ont été répartis entre plusieurs classes, une solution jugée insuffisante par les familles. Les tentatives de communication avec les services académiques, par téléphone ou par mail, ont été peu fructueuses, ce qui a conduit les parents à multiplier les démarches pour obtenir une réponse claire.
Des difficultés récurrentes
Du côté de l’école, on reconnaît que la gestion des remplacements est un problème récurrent. « Cela fait plusieurs années que les absences prolongées sont difficiles à combler », confie un membre du personnel. En deux semaines, un seul remplacement, d’une journée, a pu être assuré. Une situation qui accentue le sentiment d’abandon des parents. « On commence la troisième semaine sans enseignant, c’est inacceptable », ajoute Laurent Robert.
L’Académie promet une solution
L’Inspection académique a finalement annoncé qu’un enseignant remplaçant sera présent à partir de lundi et restera jusqu’au retour de la titulaire. Alexis Charré, adjoint du directeur académique des services de l’Éducation nationale, reconnaît que la situation est tendue, notamment en raison d’une recrudescence des arrêts maladie cet hiver. Il affirme toutefois que ces difficultés sont ponctuelles et que des ajustements, comme le report de formations pour libérer des enseignants, sont envisagés pour éviter que de telles situations ne se reproduisent.
Une année scolaire sous pression
Pour les familles concernées, le dénouement attendu ce lundi reste insuffisant pour apaiser leur inquiétude. « Ce type de problème ne devrait pas exister dans une école de la République », conclut Laurent Robert. Alors que l’année scolaire se poursuit, cette situation met en lumière les défis persistants du système éducatif en matière de gestion des remplacements.