
Hier, le tribunal de commerce de Marseille a validé l’offre de reprise par l’actuel dirigeant. Une mauvaise nouvelle pour les salariés de Villars, dont le magasin ne figure pas parmi les 9 magasins qui seront repris. 865 salariés sur 1861 sont conservés.
« Néomarché », voici le nouveau nom des magasins Alinéa, qui sera détenu par l’ancien PDG à 15% et l’association familiale Mulliez (85%). Cette possibilité est permise depuis l’ordonnance du 20 mai, qui lui permet de racheter son enseigne. Elle pose des dérogations à l’interdictin de de présenter une offre et de détenir des actifs d’une entreprise qui dépose le bilan.
Concernant les salariés de Villars, ils devront se partager avec quelques autres 1000 salariés, une enveloppe de 2 millions d’euros d’aides au retour à l’emploi et une autre de plusieurs millions d’euros. 900 postes seront proposés dans les autres enseignes de Mulliez (principalement chez Auchan, Boulanger, Flunch, Les 3 Brasseurs, Leroy Merlin, Bricoman, Weldom, Zodio, Decathlon, Brice, Bizzbee, Jules, Kiabi, Pimkie, Phildar, Cultura, Electro Dépôt, Saint-Maclou, Midas, Norauto, RougeGorge Lingerie ; Top Office, Tape à l’œil) et 700 CDI dans d’autres entreprises. Bien sûr, les postes proposés aux anciens salariés ne sont pas situés à proximité des postes supprimés.
Mais, les syndicalistes sont vent debout contre cette fermeture : représentant une aubaine pour la direction d’Alinéa, en changeant de formule, avec la même direction, qui a déjà conduit à la perte d’une première enseigne.