Fragilisé par une série en cours de six matchs sans victoire (2 nuls et 4 défaites), toutes compétitions confondues, Ghislain Printant a été convoqué lundi matin par son président Roland Romeyer.
Sous les conseils de son associé Bernard Caïazzo, avec qui il s’est donc au moins entendu sur un point, ce dernier aurait signifié au technicien qu’il ne compte plus sur lui et que son départ est envisagé. Printant, conscient de ses difficultés à relancer son équipe, n’a pas été surpris par une telle annonce et n’aurait fait preuve d’aucune réserve. Seulement voilà, d’après L’Equipe, le coach de 58 ans n’a pas l’intention de démissionner, comme le duo Caïazzo-Romeyer l’aurait envisagé pour s’éviter d’avoir à payer des indemnités.
Quatre mois après sa promotion au poste de numéro un, où il a succédé à Jean-Louis Gasset, il lui reste un peu moins de deux ans de contrat et il ne compte pas s’asseoir sur des indemnités estimées, au total, à plus de 1,6 millions d’euros. Les dirigeants Stéphanois auront plus de mal qu’ils l’avaient prévu à faire partir leur entraîneur. En attendant, Printant sera bien sur le banc pour affronter le FC Metz, mercredi (19h) pour le compte de la 7e journée de L1.