Pour rappel : deux cambriolages ont été commis. Le premier dans la nuit du 16 au 17 octobre et un deuxième dans la nuit du 21 au 22 octobre. Dans le premier cambriolage, il y a eu une entrée par infraction dans la maison de quartier, puis, dans l’école de musique. Marie-Aline Bayon nous a expliqué que les cambrioleurs sont partis avec 12 000 euros de matériel. Dans le deuxième cambriolage, « Ils ont tout saccagé. Une fenêtre, tout ce qui est portes, ils ont vidé les extincteurs, ça a été un vrai carnage » déplore la directrice.
Dans un courrier, la semaine dernière, l’élu à la culture, Marc Chassaubéné, avait pris comme engagement, auprès de la présidente de l’école de musique de Solaure, que le rendez-vous avec les experts en assurance ne dépasserait pas les quinze jours. « Aujourd’hui on est inquiet » nous dit Marie-Aline Bayon « Est-ce que les structures qui nous hébergent actuellement pourront nous garder chez eux plus longtemps. Ensuite il y a la problématique de l’organisation des familles. Car quand on se rend à l’école de musique de Solaure ou à l’Opéra théâtre de Saint-Etienne, ce n’est pas la même chose, ça pose, pour certaines familles, des problèmes d’organisation afin de se déplacer ».
Pour la directrice, il y a aussi un problème de stockage. « Notre matériel est chez les enseignants, Il aurait fallu que ce matériel soit stocké par la ville et cela ne nous a pas été autorisé ». Aujourd’hui, le projet de l’école de musique connectée est en stand-by car il n’y a plus d’équipement. « On a fait tout le dossier mais on ne sait pas sous quel délai on va être indemnisés ». La directrice rajoute que, évidemment, ce matériel numérique va être racheté mais la municipalité n’a pas donné de garanties sur sa protection. « Hier, quand l’élu est venu, on n’a rien eu de concret sur la création d’un bâtiment véritablement sécurisé. La mise sous alarme devait être opérationnelle en même temps que le remplacement des portes et de la fenêtre, c’est-à-dire, au bout de quinze jours après l’expertise comme promis, mais aujourd’hui rien n’est fait dans ce sens ». 150 élèves suivent des cours dans l’école de musique de Solaure, un nombre qui devrait alerter la municipalité sur sa popularité. Marie-Aline Bayon se sent désemparée par les questions laissées sans réponse par la ville de Saint-Etienne. Une pétition est à signer en cliquant ici. Avec déjà plus de 1100 signataires.