
Le professionnel s’affole. Les commerces doivent fermer ce jeudi soir et jusqu’au 1er décembre minimum. Les magasins « non essentiels » seront clos. Leur liste devrait être précisée dans les heures à venir par le gouvernement. Le président a, d’ores et déjà, annoncé des aides pour les entreprises fermées administrativement.
Ceux qui pourraient ouvrir sont : les supérettes, supermarchés, hypermarchés et commerces d’alimentation générale, de fruits et légumes, les boucheries, les poissonneries, les magasins de surgelés, les marchés, les boulangeries, les cavistes, les stations-service, les bureaux de tabac, les garages automobiles, les magasins de moto et de vélo, les magasins d’équipement informatique, les commerces de matériels de télécommunication, les quincailleries, les revendeurs de presse, les papeteries, les pharmacies, les magasins pour animaux de compagnie, les hôtels, les campings, les agences d’intérim, les pressings, les services funéraires, les banques et les assurances.
On peut imaginer avec une certaine prudence l’ouverture de certains commerces dans 15 jours
« Si d’ici 15 jours, nous maîtrisons mieux à la situation, nous pourrons alors réévaluer les choses et espérer ouvrir certains commerces, en particulier dans cette période si importante avant les fêtes de Noël » annonce Emmanuel Macron.
Si dans la Loire et à Saint-Étienne de nombreux commercent font grise mine, c’est le chef étoilé Philippe Etchebest qui pousse la voix au nom des restaurateurs.
« Il faut privilégier la santé. J’entends. […] Mais au-delà, il va y avoir des dégâts graves ». Il a expliqué à France Info que c’était « une mise à mort » après l’annonce par le président français.
« Nous sommes sous le choc. Cette nouvelle fermeture imposée, c’est un coup de grâce, c’est une mise à mort », a-t-il expliqué. « J’ai entendu que nous étions des commerces non essentiels. OK. Nous sommes non-essentiels. Par contre, nous sommes essentiels quand il faut payer les taxes, l’Urssaf, quand il faut payer les impôts », annonce Philippe Etchebest, « Forcément, on sera là, parce qu’on n’aura pas le choix. »