Pour dénoncer les effets néfastes de la fast-fashion, ils ont diffusé des odeurs écœurantes dans plusieurs enseignes du centre commercial Steel, perturbant l’expérience des clients en plein Black Friday.
Des odeurs “insoutenables” pour alerter sur la surconsommation
Les clients du centre commercial Steel, notamment dans la zone de la “Grande Promenade”, qui regroupe des enseignes de mode et de prêt-à-porter, ont été confrontés à des odeurs particulièrement désagréables qualifiées par certains de “vomi” ou de “caca”. L’action, revendiquée par les militants d’Extinction Rebellion, visait à interpeller sur l’impact environnemental de la fast-fashion et la surconsommation encouragée par des événements tels que le Black Friday.
Une opération nationale coordonnée
Cette intervention ne se limite pas à Saint-Étienne : elle s’inscrit dans une campagne plus large menée dans une dizaine de villes en France. Les militants d’Extinction Rebellion, habitués aux actions choc pour sensibiliser le public, dénoncent l’industrie de la mode rapide pour son rôle dans le dérèglement climatique, la pollution et l’exploitation des travailleurs dans les pays du Sud.
Les militants appellent à une réglementation plus stricte pour limiter l’impact de la fast-fashion et freiner les incitations à consommer de manière excessive.
Réactions contrastées
Alors que certains clients, incommodés par les odeurs, ont préféré quitter les lieux, d’autres ont exprimé une certaine compréhension pour la cause défendue. Cette action intervient dans un contexte où les préoccupations écologiques sont de plus en plus visibles, mais où les pratiques de surconsommation, portées par des opérations comme le Black Friday, continuent d’être fortement critiquées.
Le centre commercial Steel et les enseignes touchées n’ont pour l’instant pas réagi officiellement. Quant aux militants, ils considèrent leur action comme un succès, ayant réussi à perturber l’activité commerciale tout en relayant leur message auprès du grand public.
Extinction Rebellion poursuit ainsi ses campagnes de mobilisation, espérant faire pression sur les décideurs politiques pour une législation plus stricte dans le secteur de la mode.