
Dans la Loire, plusieurs manifestations et rassemblements sont organisés à Saint-Étienne, Roanne et Montbrison.
Une mobilisation nationale
À l’appel de toutes les organisations syndicales de la fonction publique (CGT, CFDT, UNSA, FSU, Solidaires, CFE-CGC, CFTC et CNT), les agents de la fonction publique se mobilisent pour dénoncer les réformes portées par Guillaume Kasbarian, ministre de la Fonction publique. Les syndicats demandent l’abandon des trois jours de carence, la fin de la baisse des indemnisations pour arrêts maladie et le maintien de la GIPA (Garantie individuelle du pouvoir d’achat).
Les revendications incluent également des moyens budgétaires supplémentaires pour les services publics, des créations d’emplois, la titularisation des agents contractuels, une augmentation de la valeur du point d’indice en 2024, ainsi que des mesures salariales pour garantir l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes.
Programme des manifestations dans la Loire
Plusieurs rassemblements sont prévus dans le département :
• Saint-Étienne : Départ à 10h30 depuis la Bourse du travail, avec un cortège se dirigeant vers la préfecture.
• Roanne : Manifestation à 10h30 depuis la place du Champ-de-Foire jusqu’à la sous-préfecture.
• Montbrison : Les agents du Centre hospitalier du Forez poursuivent leur mobilisation contre les mesures issues d’un audit RH visant 20 millions d’euros d’économies. Un rassemblement est prévu à 13h30 devant l’entrée du site hospitalier, suivi d’une marche vers la sous-préfecture.
Une opposition aux réformes et au projet de loi “Guerini”
Les syndicats dénoncent également le projet de loi dit “Guerini”, qui prévoit des réorganisations des services publics. Ce texte, perçu comme une menace pour les missions de la fonction publique, suscite une forte opposition dans les rangs des agents.
Alors que le gouvernement insiste sur la nécessité de ces réformes pour moderniser l’administration, les syndicats affirment qu’elles risquent de dégrader les conditions de travail et la qualité des services publics, déjà fragilisés par un manque de moyens humains et financiers.
Les mobilisations de ce jeudi s’inscrivent dans un mouvement plus large visant à défendre un service public “à la hauteur des attentes des citoyens”.