Les deux métropoles discutent en ce moment pour déposer une candidature commune pour le nouvel appel à projet de la Capitale French Tech.
Juste avant noël, Gaël Perdriau et Gérard Collomb ont validé un travail commun pour accéder à un nouveau label « Capital French Tech ». Des discussions sont encore en cours et les deux équipes municipales travaillent pour finaliser leur candidature qui doit être déposée au plus tard le 11 février.
A Lyon, Renaud Sornin, le président de Lyon French Tech, souhaite se rapprocher de l’écosystème stéphanois. A nos confrères de La Tribune, il indique « Il y a des endroits où l’on fait des derbys, et d’autres où tout le monde a intérêt à jouer collectif pour peser au niveau national ». En rajoutant « Je suis favorable à une candidature commune parce que cela fait sens. On ne le ferait pas avec Grenoble, car les deux villes sont trop éloignées. Mais il est possible de faire travailler ensemble, et de créer une véritable communauté d’entrepreneurs lyonnais et stéphanois ».
Des difficultés pour Saint-Etienne
Du côté de Saint-Etienne, il faudra relancer la machine. La Tribune Auvergne-Rhône-Alpes explique que la communauté French Tech Saint-Etienne vivote ces derniers mois. Des startups évoquent plusieurs réunions annulées et des manifestations oubliées. A nos confrères de la Tribune, Marc Chaussaubéné pointe les atouts de la French Tech stéphanoise. « 50 millions d’euros ont été levés depuis 2015, des stratégies d’accompagnement de l’innovation ont été mises en place par Saint-Etienne Métropole. En revanche, il est exact que l’animation n’est plus aussi dynamique », explique le vice-président de Saint-Etienne Métropole en charge depuis juin 2018 du design et de la French Tech.
Saint-Etienne peut être gagnant à candidater avec Lyon mais il ne faut pas que les atouts de Saint-Etienne renforcent les faiblesses de Lyon, explique Gaël Perdriau, le maire de Saint-Etienne. A Lyon, on promet que les deux villes sont complémentaires. Mais, pour cette alliance, il faudra trouver un nouveau nom car garder celui de Lyon French Tech est impossible.
Source : La Tribune Auvergne-Rhône-Alpes