Casino est à vendre. Si des magasins ont été repris par Intermarché, deux offres ont été faites pour le rachat du groupe de distribution célèbre : une de Xavier Niel, Mathieu Pigasse et Zouari et l’autre de Kretinsky et de Ladret de Lacharrière. Mais l’inquiétude pèse sur le siège à Saint-Etienne.
Quelle que soit sa décision finale, un bouleversement se profile dans le groupe, qui emploie 200 000 salariés dans le monde dont un quart en France. Sa maison mère Rallye va dans tous les cas perdre le contrôle de Casino, mettant ainsi fin à la mainmise du patron historique, Jean-Charles Naouri. Les syndicats redoutent une vente à la découpe.
Pourtant, Bruno le Maire se veut rassurant, montrant des incertitudes et des inquiétudes. Lors des questions au gouvernement, le 11 juillet, le ministre de l’Économie a répondu aux questions du député de la Loire, Quentin Bataillon (membre du parti politique Renaissance), concernant l’avenir de l’entreprise Casino. Cette société rencontre depuis quelques mois des problèmes opérationnels et financiers importants. Le ministre a exprimé sa préoccupation quant à l’impact sur l’emploi et a assuré qu’il serait vigilant sur cette question.
Il a également souligné que les salariés du groupe Casino, qui comptent environ 200 000 personnes dans le monde, dont un quart en France, ne devraient pas être pénalisés pour les erreurs éventuelles commises par la direction de l’entreprise. Il semble que le ministre se soit engagé à protéger les emplois et à préserver le siège de Casino à Saint-Étienne.
Ces déclarations montrent que le gouvernement suit de près la situation de Casino et que des mesures pourraient être prises pour soutenir l’entreprise et protéger les travailleurs