
Selon Le Progrès, depuis 2019, des étais soutenaient une partie des terrasses, révélant un problème structurel qui avait terni l’image de cet immeuble pourtant emblématique du renouveau urbain du quartier. Après des années d’attente, les travaux de consolidation sont enfin en cours, avec une livraison prévue pour mars 2025.
Une malfaçon détectée dès 2019
L’alerte avait été donnée en février 2019 lorsqu’un copropriétaire avait remarqué une fissure sur sa terrasse. Des sondages approfondis avaient révélé un défaut majeur dans la conception : les structures métalliques insérées dans les dalles en béton étaient mal positionnées, compromettant leur capacité à supporter le poids du béton. Par mesure de précaution, des étais métalliques avaient été installés sous les terrasses concernées, devenant une présence permanente et disgracieuse pendant plus de cinq ans.
Un chantier à 1,2 million d’euros pris en charge par l’assurance
Le coût des travaux correctifs s’élève à 1,2 million d’euros selon le journal Le Progrès, intégralement pris en charge par l’assurance dommages-ouvrage de BNP Paribas, le promoteur du bâtiment. Les copropriétaires, déjà contraints de supporter une location mensuelle des étais, évitent ainsi une charge financière supplémentaire. L’entreprise Freyssinet, spécialisée dans ce type d’intervention, a été mandatée pour mener à bien les réparations.
Deux solutions selon la gravité des situations
Les travaux concernent 46 terrasses, dont six nécessitent un traitement renforcé pour remédier aux dysfonctionnements les plus graves. Par ailleurs, 61 terrasses bénéficieront d’une étanchéification préventive pour éviter de futurs problèmes. Une fois les travaux achevés, les résidents pourront retrouver des espaces extérieurs sûrs et fonctionnels, débarrassés des poteaux métalliques qui en altéraient l’usage.
Un impact sur la valeur des biens
La présence prolongée des étais et les problèmes de structure avaient eu un impact négatif sur la valeur des appartements de la résidence. Avec la fin de ce chantier complexe, les copropriétaires espèrent voir leurs biens retrouver leur valeur initiale.
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