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Ce rendez-vous, initialement prévu en décembre, avait été reporté à la suite de manifestations étudiantes. Afin d’éviter tout nouveau blocage, la séance s’est déroulée en visioconférence.
L’un des points majeurs à l’ordre du jour concernait les licenciements prévus dans le cadre des difficultés financières que traverse l’établissement. Après plusieurs mois de discussions, leur nombre a été ramené de huit à cinq. Lors du vote, sept administrateurs ont approuvé la mesure, cinq s’y sont opposés et trois se sont abstenus.
Ce résultat reflète une division au sein du conseil d’administration. Selon les représentants syndicaux, la tenue de cette séance à distance a pu influer sur l’issue du vote, en raison de problèmes de connexion et de retard dans l’attribution des pouvoirs. Ils soulignent également que cette décision marque un manque de consensus autour du plan financier présenté par la présidence de l’EPCC.
Les syndicats expriment leurs doutes quant à l’efficacité des mesures prises pour garantir l’avenir de la Biennale du design, de la Grande narrative du design (GND) et du financement de l’École supérieure d’art et design de Saint-Étienne (ESADSE). Ils affirment rester vigilants quant au respect des droits des salariés concernés par ces licenciements et réaffirment leur soutien aux employés touchés par cette restructuration.
