
Au regard des récentes annonces faites par le Président de la République ce mercredi, Marc Sanchez, Secrétaire Général du SDI, exige du gouvernement la prise en considération, par le gouvernement de la situation dramatique vécue par des centaines de milliers de TPE victimes une nouvelles fois de mesures sanitaires toutes aussi drastiques qu’incohérentes et appelle le gouvernement à prendre d’urgence en considération la situation des centaines de milliers de TPE une nouvelle fois victimes de mesures sanitaires drastiques.
« Pour les TPE, le temps n’est plus aux demi-mesures et mesures segmentées. A l’issue de la première vague, nombre de nos entreprises ont épuisé leur patience, leur énergie et leur trésorerie, bien souvent leur PGE, en se demandant à chaque fois comment assumer la vaque continue et réelles de charges légèrement reportées.
Désormais, l’angoisse des artisans, commerçants, professionnels indépendants et responsables de TPE est devenue exponentielle ces dernières 24H avec les annonces d’un nouveau tour de vis en vue de lutter contre la propagation de la Covid-19.
Le SDI en appelle donc à une action concrète, rapide, et puissante de ce gouvernement, dont l’ampleur doit être enfin à la mesure des situations dramatiques vécues sur, tant d’un point de vue humain qu’économique du terrain.
Ces exigences du SDI passent par :
- L’extension du volet 1 du fonds de solidarité à toutes les TPE sans distinction de filière ou de zone géographique à hauteur d’un plafond porté à 3.000€ en cas de baisse de CA constatée de 40%.
- La mise en place d’une exonération des charges sociales et fiscales du dirigeant sur toutes les périodes de confinement.
- S’agissant de la charge des loyers, deux mesures sont exigées :
- Le moratoire sur le paiement des loyers
- La mise en œuvre rapide de la proposition du SDI instituant un crédit d’impôt pour les petits bailleurs commerciaux qui accepteraient de renoncer à la perception de loyers.
- Le report automatique d’une année du début de remboursement du PGE pour toutes les TPE, sans distinction de filière et quelle que soient les contraintes exigées par l’Union Européenne
- La prise en charge à 100% du chômage partiel pour tous les secteurs d’activité.
photo non contractuelle.