
Lionel Boucher Président de l’UDI de la Loire réagi suite aux annonces du Président de la République, faisant face à la seconde vague de COVID et aux nouvelles mesures de confinement.
« La situation est inquiétante dans la Loire, ce n’est pas le membre du Conseil de Surveillance du CHU que je suis qui vous dira le contraire.
Le nombre de patients contaminés, le nombre important d’entre eux hospitalisés et la surpopulation en réanimation appelait à l’évidence des réponses de la part de l’exécutif.
Par ma voix, ce soir, l’UDI de la Loire indique rester sur sa fin suite aux mesures prises par le gouvernement et les annonces du chef de l’état.
Après le dé-confinement nous appelions à plus de courage et à moins de politiquement correct.
Nous trouvions déjà « surprenant » de laisser les Français voyager pendant les vacances scolaires, laissant ainsi diffuser le virus de nos territoires écarlates à des zones de villégiatures moins exposées hors périodes scolaires ; alors que nous avions déjà une évolution des courbes suites aux vacances d’été.
Nous avions été surpris d’apprendre qu’un couvre feu à 21h, limitait l’idée d’une propagation aux seules noctambules.
Nous étions étonnés de faire subir, en une demi décision, un supplice aux restaurateurs qui avaient le droit d’ouvrir sans la possibilité de gagner de l’argent, sauf à fermer « de grès » pour percevoir 10 000 euros.
Et ce soir, …
Nous voici de nouveau confrontés à de nouvelles demi mesures qui ne satisfont personne et dont les bénéfices sanitaires restent incertains.
Concernant les entreprises, les PGE (Prêts Garantis par l’état) seront à rembourser, même si nous saluons le ballon d’oxygène accordé en partie grâce à l’Europe qui a accepté de faire sauter les verrous budgétaires. Bien qu’ayant droit au chômage partiel, il reste 15% du salaire à charge de l’entreprise, sans la productivité et les reports de charges restent des reports et non des annulations partielles.
Vivre se résume t-il à ne pas mourir ?
Travail, école, mais plus de vie sociale !
Beaucoup d’incohérences dans les choix, et des non-décisions. Il sera possible d’emmener et de récupérer les enfants à l’école. Nous sommes encouragés à aller travailler et faire les courses afin de soutenir la consommation, C’est le choix du maintien des interactions au travail et la mort du lien social.
Mais à quoi cela rime t-il ?
N’était-il pas possible d’anticiper l’école à distance, pour casser réellement la transmission du virus par les enfants, qui naturellement ramèneront ce dernier à leurs parents et comment ne pas évoquer la situation des enseignants ?
Il est demandé encore des sacrifices jusqu’à l’abîme aux cafés, bars et restaurants. Les salariés se priveront-ils d’un déjeuner ? A l’évidence non ! Les lieux de restauration seront accessibles dans les entreprises mais sans la vigilance d’une équipe et resteront des lieux de contamination.
Des fermetures injustes pour les coiffeurs qui faisaient face aux difficultés par des règles strictes et appliquées.
Des fermetures lapidaires pour les commerçants qui seront pénalisés en cette période d’avant Noël, alors que les grandes surfaces continueront à accueillir les clients et que la vente en ligne accompagnera la mort de nos commerces de proximité.
Enfin, toujours aucun effort demandé aux banques.
Je n’ai rien entendu concernant les efforts à produire par les banques, pour accompagner les ménages en abandonnant dans cette périodes les frais de tenue de compte et autres coûts et agios, rien non plus pour les reports d’échéances.
Pour finir, jusqu’au 1er décembre, nous devrons de nouveau remplir des attestations comme ressorties des livres d’histoire, nous privant ainsi de notre liberté de circulation…
Une bien mauvaise soirée !