
Dans un communiqué publié jeudi après-midi, le procureur de la République, David Charmatz, a confirmé que le décès ne présentait aucun caractère criminel. Initialement ouverte pour « homicide », l’enquête a été classée après que l’autopsie et les éléments recueillis ont conclu à une mort naturelle, bien que la cause exacte demeure indéterminée.
Des suspicions rapidement écartées
L’affaire avait soulevé des interrogations en raison des circonstances entourant la découverte du corps. La victime portait « de nombreuses contusions », et son compagnon, qui avait alerté les secours, était fortement alcoolisé au moment des faits. Cependant, comme l’a souligné le procureur, les premières observations sur les lieux avaient déjà écarté des signes de lutte ou d’effraction.
L’autopsie, réalisée le 11 décembre, a confirmé que « le décès n’est nullement lié à des violences ». Le rapport du médecin légiste précise que les ecchymoses observées sur le corps de la victime pourraient avoir plusieurs origines, notamment des chutes ou des heurts, en lien avec son état de santé jugé « particulièrement précaire » et son alcoolisme chronique.
Le compagnon totalement mis hors de cause
Le compagnon de la défunte, un temps suspecté, a été entièrement disculpé. L’analyse des vidéoprotections a permis de corroborer son emploi du temps, prouvant qu’il n’était pas présent au domicile au moment du décès. Aucune charge n’a été retenue contre lui.
Un classement de l’affaire avec des réserves
L’affaire est désormais classée pour « absence d’infraction », sauf si de nouveaux éléments devaient révéler d’éventuelles violences antérieures, sans lien avec le décès, pouvant justifier des poursuites.
Cette conclusion met un terme à une enquête qui, malgré ses premiers soupçons, aura finalement démontré l’absence de tout acte criminel.