Pour l’avocat de la défense, les témoins ne sont pas clairs. Pourtant, un meurtre a été commis dans un parking lugubre. Alexandre n’avait que 36 ans lorsqu’il a perdu la vie. Un jeune SDF pris dans le cercle infernal de la drogue, l’alcool et les violences.
Tout a débuté par une bagarre dans un squat. Le jeune Alexandre se dispute avec un de ses voisins de squatt. Ce voisin demande de l’aide à Belkhir Diaba qui se retrouve blessé à l’oreille dans la bagarre. Belkhir et Alexandre en viennent aux mains sur le parking. Des témoins voient Belkhir avec un couteau. Sur le manche de l’arme, on retrouve l’ADN de l’accusé.
Dans la salle d’audience, l’avocat de la défense demande l’acquittement. Le père d’Alexandre est dans la salle. Cet homme est décrit comme quelqu’un qui souffre continuellement depuis la mort de son fils. Ce père de famille n’avait plus de contact avec son fils, Alexandre. Pourtant il aurait toujours tout fait pour lui, à la hauteur de ses moyens. L’avocat de Belkhir Diaba affirme que les trois femmes qui ont croisé les hommes lors de la dispute ne sont pas des témoins clés. « Il fait noir, elles ont eu peur. Elles ne sont restées sur le parking que deux minutes, l’accusé n’a pas eu le temps de faire dans ce laps de temps très court tout ce qu’on lui reproche ici ».
Pour l’avocat de la défense, il n’y a pas de preuve qu’il a porté les coups. « Personne n’a vu l’accusé porter les coups ». Pourtant, la Cour d’Assises de la Loire va condamner Belkhir Diaba à 12 ans de prison. En avril 2016, l’accusé avait déjà menacé méchamment quatre résidents d’un foyer d’accueil. Le 12 juin dernier, il a la volonté de tuer et vise le cœur. Belkhir Diaba, incarcéré, conteste toujours être l’auteur du coup de couteau mortel.