Les enquêteurs n’arrivent pas à tirer le vrai du faux dans l’affaire d’un prétendu enlèvementLe dimanche 24 février autour de 1h30 devant le bar à chicha de Rive-de-Gier.
Il y a beaucoup de contradictions dans les auditions des deux victimes. « Ça ne colle pas » nous expliquent les enquêteurs. « L’enlèvement paraît très bizarre ». La victime est revenue sur ses déclarations. « On parlait d’enlèvement au départ et puis aujourd’hui il nous parle de braquage dans son établissement ».
« Les braqueurs viennent pour récupérer de l’argent, il n’y en a pas alors ils enlèvent le frère du gérant du bar. Ça s’appelle une monnaie d’échange ». Le parquet explique que le frère du gérant du bar à chicha dit qu’il a été enfermé dans le coffre de la voiture, « mais dans le coffre, il passe des coups de fil, finit par appeler le 17, police secours, est-il vraiment dans le coffre ou dans l’habitacle ? »
Dans cette affaire, tout n’est pas simulé. Les coups de feu sont bien réels. Mais dans cette histoire, il y a un problème de dettes. Quelles en sont les causes et l’objet ? une dette, vraiment ? Pour quelle raison ? Quelle est la nature de cette dette ? « Dans cette affaire, personne ne nous aide, les victimes ne parlent pas vraiment ». Les enquêteurs travaillent sur le fonctionnement du bar. Son achat et comment il a été financé.
« On nous parle de dette de jeu, mais on n’a aucun élément qui va dans ce sens et les deux frères n’apparaissent dans aucun fichier judiciaire. D’autre pistes sont évoquées comme une bagarre à Lyon. Les policiers sont en train de regrouper l’enquête avec d’autres faits comme une bagarre à Lyon qui pourrait avoir un lien avec l’affaire du bar à chicha de Rive-de-Gier. « D’autres événements semblaient obscurs et non élucidés, mais aujourd’hui, avec cette affaire à Rive-de-Gier, ça pourrait avoir du sens ».