
En ajoutant son nom à une longue liste d’établissements disparus ces dernières années dans l’agglomération. Bien que la direction de La Poste reste évasive, refusant de confirmer l’information, les signaux sont alarmants. Lors d’une réunion de la commission départementale de présence postale territoriale du 12 mars, le sujet du bureau a été explicitement abordé.
Cette possible disparition suscite l’indignation des habitants du quartier. Pour beaucoup, ce bureau représente un service essentiel de proximité, particulièrement apprécié pour son accueil chaleureux. Face à cette menace, la mobilisation s’organise déjà. Une pétition circule chez les commerçants du quartier, recueillant facilement des signatures tant l’émotion est vive.
Cette fermeture s’inscrirait dans une tendance inquiétante pour Saint-Étienne, après les disparitions successives des bureaux de Solaure et Monthieu (2016), Fourneyron (2019), puis La Métare, La Richelandière et rue du Président-Wilson en 2024. Du côté syndical, l’inquiétude est palpable. Thierry Maisonneuve, secrétaire départemental CGT-FAPT, confirme ces craintes et annonce des démarches auprès de la mairie pour tenter de sauver l’établissement. Pour les habitants, notamment les plus âgés et fidèles clients de La Banque Postale, l’incompréhension domine.