
Malgré la signature d’une convention de douze ans avec l’Office national des forêts, garantissant ainsi la pérennité du projet, les autorisations nécessaires à l’exploitation des téléskis tardent à arriver. Ces retards administratifs compromettent directement la mise en place des activités de descente sur herbe, attraction phare de la programmation estivale envisagée.
Une prise de possession récente face à l’ampleur des travaux
Le nouveau propriétaire se trouve confronté à un calendrier particulièrement serré. Ayant récupéré les clés du site il y a seulement trois semaines, Nicolas Rougert découvre progressivement l’étendue des travaux de remise en état nécessaires. Cette situation illustre parfaitement les défis auxquels font face les repreneurs d’équipements touristiques anciens.
L’ampleur inattendue de la rénovation requise dépasse visiblement les prévisions initiales du nouveau gestionnaire. Cette réalité technique, combinée aux lenteurs administratives, crée un contexte peu favorable à un lancement rapide des activités estivales.
La sécurité érigée en priorité absolue
Face à ces difficultés, Nicolas Rougert adopte une approche prudente en plaçant la sécurité au centre de ses préoccupations. Cette philosophie de gestion responsable l’amène à préférer un report d’ouverture plutôt qu’un lancement précipité qui pourrait compromettre la sécurité des futurs utilisateurs.
Cette position témoigne d’une vision à long terme qui privilégie la construction d’une réputation solide plutôt que la satisfaction d’objectifs de calendrier ambitieux. Une approche sage compte tenu des enjeux de responsabilité inhérents à l’exploitation d’équipements de loisirs en montagne.
Vers une ouverture progressive et maîtrisée
Le nouveau propriétaire annonce une stratégie d’ouverture échelonnée, chaque activité étant lancée uniquement lorsque toutes les conditions de sécurité et d’opérationnalité seront réunies. Cette méthode progressive permet de tester et valider chaque équipement avant sa mise à disposition du public.
Cette approche méthodique, bien qu’elle retarde l’ouverture globale, devrait garantir une meilleure qualité de service une fois les activités lancées. Elle évite également les déconvenues liées à des dysfonctionnements qui pourraient ternir l’image de la station dès sa réouverture.
Un projet de long terme malgré les obstacles
Malgré ces contretemps initiaux, la signature d’une convention de douze ans avec l’ONF témoigne de la solidité du projet porté par Nicolas Rougert. Cette sécurisation foncière constitue un atout majeur pour développer sereinement les activités de la station sur le moyen terme.
Les difficultés actuelles, bien que frustrantes pour les amateurs d’activités de montagne, s’inscrivent dans une logique de reconstruction durable. La patience des premiers mois pourrait être récompensée par une offre de qualité supérieure lors de la montée en charge progressive de la station.
L’aventure de la Loge des gardes sous sa nouvelle direction ne fait donc que commencer, avec l’espoir que ces fondations solides permettront un développement pérenne de cet équipement touristique montagnard.