
Depuis le 28 janvier, le public peut découvrir la Serre, un espace d’art contemporain qui se trouve au sein de l’ancienne école des Beaux-Arts de Saint-Etienne.
Cet espace se veutl’endroit le plus créatif de Saint-Etienne pour le soutien et l’émergence de nouveaux talents. La structure souhaite accompagner à la professionnalisation de la scène artistique stéphanoise. Plusieurs expositions sont prévues dans l’année dans les domaines de la peinture, du dessin, du volume du design et de l’art numérique.
La ville de Saint-Etienne accorde des aides aux jeunes artistes dans le cadre de La Serre. La mise en place de cette aide existe depuis 2016. Depuis l’automne 2018, la ville met à disposition l’ancienne école des beaux-arts pour les collectifs d’artistes.
Une première expo du 28 janvier au 2 mars 2019
Le projet de Loïc-Yukito Nakamura tend à prouver l’existence du sens méconnu d’une surface rugueuse tel un vieux mur ou une nappe flottante qu’Il veut rendre palpable, et en permettre une observation soutenue. L’artiste propose des visuels étonnants à découvrir.
Loïc-Yukito Nakamura
Né en 1990 à Tokyo (Japon). Vit et travaille à Saint-Étienne.
Loïc-Yukito Nakamura est artiste peintre. Il obtient en 2017 son diplôme (DNSEP) à l’École Supérieure d’Art et Design de Saint-Étienne en option Art. « M’éparpillant dans les mots depuis toujours, la peinture permet de trancher de manière franche. Elle ne dit rien de concret, se structurant seule en dehors de la parole, et c’est ce langage que j’explore. Je ne parlerai pas d’elle, mais de ce que j’ai l’impression d’être en la faisant : un fossoyeur de ma mémoire résiduelle (ce que j’ai cru savoir), imprégnation en partie faussée du monde, avec laquelle je dois composer. Je fais de la peinture aujourd’hui car j’ai toujours eu le plaisir simple et direct de la trace. La progression dans l’assurance du geste (l’excitation procurée) et du regard que je porte sur celle-là est quelque chose qui me nourrit. Mon axe des plaisirs recherchés va du travail de surface de mes supports, à l’insouciance de mes traits et la possible représentation de formes prélevées dans le monde naturel (insectes, plantes…). Pour ainsi arriver à un équilibre étalonné de ces diverses recherches et des tensions qu’elles opèrent au sein de la même image. L’idéal est d’atteindre un semblant de « savoirs cumulés » que j’arriverais à partager. »